"Ma cliente était très contente", a réagi d'emblée Jonas Haddad, l'avocat d'Henda Ayari, la Rouennaise qui a porté plainte pour viol contre Tariq Ramadan.
L'islamologue, remis en liberté sous contrôle judiciaire avait sollicité, la chambre d'instruction de Paris pour faire invalider les plaintes déposées à son encontre et sa mise en examen. Une demande qui a été rejetée, jeudi 14 mars 2019 en début d'après-midi.
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Le mensonge au cœur du problème
"L'existence d'indices graves et concordants ne faisait pas de doute. Avoir concédé son mensonge après des mois de procédure ne faisait pas de doute. Ce maintien de mise en examen est logique," a poursuivi l'avocat.
Tariq Ramadan a en effet changé de stratégie de défense à plusieurs reprises, niant d'abord toute relation physique avec les plaignantes avant d'avouer des rapports sexuels "consentis", selon lui.
L'islamologue reste donc mis en examen et sous contrôle judiciaire. La décision pourrait aussi accélérer l'annonce de la date de son procès.
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