Rien ne le prédestinait à devenir fromager et à s'installer à son compte à l'âge de 20 ans. Lui à qui le système scolaire ne convenait pas s'est retroussé les manches et a su profiter des opportunités pour ouvrir sa propre boutique.
En quelques mois, il a su étudier le marché coutançais, sentir le besoin d'ouvrir une fromagerie, trouver une formation express dans ce domaine, dégoter un pas-de-porte en plein de cœur de la ville et l'aventure était lancée.
Après deux semaines de formation sur Paris, Antoine Tomasini avait donc toutes les bases du métier de fromager : méthodes de coupe, connaissance des 46 AOP de France, mise en place d'une vitrine ou encore accords avec les vins ou bières.
Antoine Tomasini au micro de Tendance Ouest
Dans sa boutique "Si le camembert m'était comté", il éveille la curiosité de ses clients, lui pour qui la gastronomie est une invitation au voyage. Il n'a pas été simple de sensibiliser sa clientèle à l'originalité de son offre mais après sept mois de travail, il voit son public se tourner vers de nouveaux fromages comme son camembert de buffala, sorte de camembert italien.
N'allez pas croire qu'Antoine Tomasini n'est pas un amoureux des traditions. Pour lui, le fromage et l'art culinaire est affaire de savoir-faire et d'échange.
D'ici quelque temps, il compte investir dans un camion pour partir à la découverte de producteurs. L'idée est de connaître parfaitement l'histoire du produit qu'il vend et de partager le savoir-faire du producteur jusque dans sa boutique.
À la coupe ou sous forme de plateau de dégustation, Antoine Tomasini a toujours soin de faire découvrir de nouveaux fromages à ses clients. Il renouvelle d'ailleurs régulièrement son offre avec de nouveaux produits.
Pratique :
Si le camembert m'était comté
3 rue Geoffroy de Montbray
50200 Coutances
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