Les supporters havrais ont toujours en mémoire ces images de jets de pierres et de fumigènes sur le car des joueurs du HAC, des insultes, notamment racistes, des bagarres sur le terrain comme dans les tribunes. Ce match de barrage de mai 2018 contre l'AC Ajaccio est un douloureux souvenir, accentué par la décision jugée injuste de la Ligue de football professionnel.
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Face à cela, la préfecture de Seine-Maritime a pris un arrêté publié le 4 mars. "Le vendredi 15 mars 2019 de 6 heures à minuit, il est interdit à tout personne munie ou non de billet, se prévalant de la qualité de supporter de l'Athletic Club Ajaccien ou se comportant comme tel, de circuler ou stationner sur la voie publique" dans des périmètres incluant le stade, la gare et le centre-ville du Havre.
"Risque de troubles graves à l'ordre public"
La préfecture estime que le "risque de troubles graves à l'ordre public est avéré" étant donné "le lourd contentieux existant entre les deux clubs et leurs supporters depuis les événements qui se sont déroulés à Ajaccio lors du match de barrage opposant les deux clubs le vendredi 18 mai".
"Alors que le car de l'équipe havraise s'approchait du stade d'Ajaccio, il se retrouvait bloqué à une cinquantaine de mètres de l'entrée par quelques dizaines de supporters ajacciens excités, proférant des insultes racistes lançant des fumigènes et quelques pierres dont une endommageait le car et causait son immobilisation pendant trois heures", rappelle la préfecture dans son arrêté. "Le pare-brise du car avait été fendu et un fumigène ou gros pétard avait explosé celui-ci", poursuit l'arrêté.
Le match avait dû être reporté au 20 mai 2018 mais la situation avait alors "à nouveau fortement dégénéré tant dans les tribunes que sur le terrain", rappelle encore la préfecture qui mentionne des "risques encourus par l'équipe corse et ses supporters lors du match" de vendredi. Le match du 20 mai 2018 avait été marqué par une bagarre sur le terrain, tandis que les dirigeants normands étaient pris à partie dans les tribunes.
En conséquence, la Ligue de football professionnel (LFP) avait condamné en juin 2018 l'AC Ajaccio à deux matches à huis clos et à un retrait d'un point avec sursis. Et l'entraîneur ajaccien Olivier Pantaloni avait écopé de quatre matches de suspension, dont un avec sursis, après son exclusion lors de cette rencontre. La commission de discipline de la LFP avait, elle, infligé au défenseur de l'ACA Faïz Selemani sept matches ferme de suspension.
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