L'annonce de la fermeture de deux usines françaises avait provoqué la colère le 25 février 2019. Certains sont partis en car vers 22 heures hier soir, lundi 11 mars 2019, d'autres sont partis dans la nuit. L'objectif : se mobiliser devant le siège de Südzucker à Mannheim en Allemagne pour défendre et dénoncer les fermetures des sucreries de Cagny (Calvados) et d'Eppeville (Somme).
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Au total, environ 200 personnes étaient du déplacement, dont plus de 150 betteraviers, 40 salariés des sucreries ainsi que des élus locaux. Parmi eux, Laurence Dumont, député PS de la 2e circonscription du Calvados. Les différents représentants ont pu prendre la parole pour exposer les enjeux et leur volonté de maintenir ces sucreries.
Une vision économique du marché conflictuelle
Selon un communiqué, il semblerait que Südzucker se soit montré " très pessimiste " à tout point de vue mais les betteraviers ont tenu tête et ont fait part de leur ferme volonté de sauver ces deux sites. Franck Sander, président de la Confédération Générale des planteurs de Betteraves (CGB) a précisé : "On ne peut pas prévenir la fermeture d'une usine sans prévenir les salariés. Si on est venu aujourd'hui, c'est pour montrer que l'on ne partage pas la vision économique du marché qu'ont les membres du directoire de Südzucker. Le but est aussi de poser les préalables pour entrer en négociation lors de notre réunion prévue le 22 mars à Strasbourg et approfondir les discussions qui ont été engagées".
Ce rassemblement a eu lieu en marge du déplacement des dirigeants de Südzucker à Bercy (Paris), qui seront aussi accueillis pour la première fois mercredi 13 mars 2019 par Didier Guillaume, ministre de l'agriculture, et Agnès Pannier-Runacher secrétaire d'État auprès du Ministre de l'Économie.
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