Après une séparation qui remonte à trois ans, un couple de Villers-Bocage n'arrive plus à dialoguer. Subsistent seulement des SMS à l'occasion des journées de garde du père, âgé de 31 ans. La mère des deux filles, âgées de 6 et 8 ans, se sent agressée par le contenu des messages et dépose plainte en fin d'année 2018. Devant les juges, elle demande un euro symbolique. Entre le 6 août 2017 et le 6 septembre 2018, 661 messages répertoriés par la gendarmerie sont enregistrés sur son téléphone portable. Le 4 mars, à l'audience du tribunal correctionnel de Caen, le prévenu, en récidive, explique qu'il utilise cette voie pour demander à son ex des conseils pour l'éducation des enfants... Sauf qu'il y glisse des noms d'oiseaux envers la mère. La défense reconnaît que, si son client peut être grossier, la fréquence des SMS se simplifie a un peu plus d'un appel par jour et demande sa relaxe. Le tribunal rendra son délibéré le 27 mars.
A LIRE AUSSI.
Observer les oiseaux, une passion sans limite d'âge en Colombie
Enquête pour viols: volte-face de Ramadan qui admet deux rapports sexuels "consentis"
Centenaire du 11 novembre: cinq objets symboles du conflit
Bettencourt: amende de principe requise contre la juge Prévost-Desprez, combative jusqu'au bout
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.