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Brexit : May tente de sauver son accord avant un vote crucial mardi

La Première ministre Theresa May était en route pour Strasbourg lundi soir, pour des discussions de dernière minute sur le Brexit avec le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, dans une ultime tentative de sauvetage de l'accord de divorce menacé d'un rejet mardi par les députés britanniques.

Brexit : May tente de sauver son accord avant un vote crucial mardi
Theresa May quitte une réunion à Bruxelles le 7 février 2019. - Aris Oikonomou [AFP/Archives]

"La Première ministre vient juste de partir pour Strasbourg afin de s'entretenir avec JCJ (Jean-Claude Juncker, ndlr)", a annoncé un porte-parole du gouvernement britannique.

Attendue à Strasbourg peu avant 20h00 GMT, elle devrait également y rencontrer le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit Michel Barnier, selon une source européenne à Bruxelles.

La ville alsacienne accueille cette semaine de nombreux responsables européens dans le cadre d'une session plénière du Parlement européen.

Le temps presse pour la dirigeante conservatrice qui n'a jusqu'ici pas réussi à obtenir de concessions suffisantes pour convaincre son Parlement d'approuver ce traité de retrait, destiné à mettre en oeuvre un Brexit ordonné, mais recalé en janvier une première fois, massivement, par les députés britanniques.

"Je ne peux clairement anticiper l'issue de ces discussions urgentes et sensibles", a déclaré Robin Walker, sous-secrétaire d'Etat à la sortie de l'Union européenne.

"Les équipes continuent de discuter tout au long de la journée. Le gouvernement fera une déclaration plus tard dans la journée informant le Parlement du progrès des discussions", a-t-il assuré devant la Chambre des communes.

"Dans le pétrin"

Le principal point d'achoppement des discussions réside dans le "filet de sécurité", un dispositif de dernier recours visant à éviter le retour d'une frontière physique en Irlande du Nord, afin de préserver les accords de paix de 1998 et l'intégrité du marché unique européen, mais dont les "Brexiters" ne veulent pas.

Alors que les dirigeants européens ont refusé de rouvrir les négociations sur le texte de l'accord, Michel Barnier a redit être prêt à "donner une force juridique" contraignante à l'engagement maintes fois répété de tout faire pour que le "backstop" ne s'éternise pas, signifiant ainsi qu'il n'irait pas plus loin.

"Nous avons fait des propositions constructives, que j'ai rappelées vendredi", a-t-il déclaré lundi matin à l'AFP. Désormais, a-t-il insisté, "les négociations, sont entre le gouvernement à Londres et le Parlement à Londres".

En écho, la chancelière allemande Angela Merkel a souligné lundi à Berlin que les Européens avaient proposé une "offre importante" au Royaume-Uni.

Faute de garanties satisfaisantes pour les députés britanniques, Theresa May s'exposerait à une nouvelle défaite humiliante lors du vote mardi. L'accord est "dans le pétrin, vraiment dans le pétrin", estimait lundi la BBC.

Son porte-parole a néanmoins assuré que le vote aurait bien lieu, précisant que Mme May devait publier une déclaration écrite dans la journée.

Dans l'opposition, Yvette Cooper, une influente députée du Labour, a estimé qu'il était temps que Theresa May "accepte que son approche ne fonctionne pas". Avant d'ajouter que le Parlement était prêt à prendre les rênes du processus.

Le chef du Parti travailliste Jeremy Corbyn a lui dénoncé un "mauvais accord en décembre, un mauvais accord en janvier et encore un mauvais accord aujourd'hui".

Un rejet de l'accord pourrait signifier que le Royaume-Uni quittera l'UE dans le chaos le 29 mars, après 46 ans d'une relation souvent houleuse. Il pourrait aussi aboutir à un report de la sortie.

Si le texte devait effectivement être rejeté, Mme May a décidé d'organiser un vote mercredi sur la possibilité de sortir de l'UE sans accord.

Si les députés refusent cette option, ils voteront jeudi sur une proposition de report "limité" du Brexit. Mais les 27 devront donner leur accord et les dirigeants européens ont prévenu que tout report devra être justifié.

Les Européens n'accepteront pas "d'avancer à l'aveugle", leur position sera fonction "de la durée et de la finalité de l'extension demandée", a estimé un diplomate.

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