L'incident aura peut-être déclenché un électrochoc, y compris au sein de l'administration : mardi 5 mars 2019, Michael Chiolo, détenu radicalisé, poignardait deux surveillants dans l'unité de vie du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d'Alençon (Orne).
Réunion à Paris
Une semaine plus tard à Paris, une première rencontre de 2h30 a réuni les syndicats de surveillants et la direction de l'administration pénitentiaire
Une volonté d'aller vite
Lors de cette rencontre, de possibles rapides avancées ont été évoquées concernant la classification des établissements de détention, concernant la fouille des visiteurs et celle des détenus, et même concernant le renforcement des prérogatives des unités locales de sécurité pénitentiaire, qui pourraient être armées de pistolets électriques, avec le renfort de chiens.
Emmanuel Guimaraes, ancien surveillant à Condé, délégué national FO-pénitentiaire, a participé à cette réunion parisienne :
Emmanuel Guimaraès
En attendant la possible concrétisation de ces avancées et une rencontre jeudi 13 mars 2019 entre les syndicats de surveillants et la Ministre de la Justice, le blocus des prisons est appelé à se poursuivre.
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