C'est une relation très conflictuelle qui oppose le prévenu et son ex-compagne depuis leur séparation après 10 ans de concubinage. L'enfant qu'ils ont en commun est la source du conflit, nourri de reproches et d'accusations mutuelles. C'est le mardi 7 février 2017 que la mère de l'enfant se rend au commissariat pour déposer plainte à l'encontre du père de sa fille pour menace de mort envoyée par SMS. L'enfant vit chez son père la quasi-totalité du temps et, si une garde alternée a été décidée par la justice, elle rechigne à voir sa mère, qui s'inquiète lorsque sa fille n'a pas rejoint en temps voulu le domicile de son père à Rouen. Elle appelle donc régulièrement son ex-compagnon sur un ton affolé, allant, prétend-il, jusqu'à proférer des menaces à son encontre quand elle ne sait pas où l'enfant se trouve.
"Elle me harcèle"
Le prévenu est entendu le 28 avril 2017 à la suite de la plainte déposée par la victime. Il déclare qu'elle le harcèle en permanence, est agressive et dit qu'elle a besoin de soins. Il ne comprend pas la raison de la plainte en déclarant : "je n'ai jamais proféré de menace de mort". Son casier judiciaire ne porte trace d'aucune condamnation. Pour la partie civile, "le prévenu utilise l'enfant comme une arme". Le procureur de la République constate que "le contexte toujours conflictuel ne favorise pas l'apaisement". La défense considère que "les arguments de la victime sont irrecevables". Après délibération à l'audience de ce jour mardi 5 mars 2019, le tribunal le déclare coupable des faits reprochés et le condamne à une peine amende délictuelle de 200 euros.
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