"Hatem, ta revanche avec Emery !". L'interjection d'un supporter à l'aéroport, au retour de Séville, où Rennes était allé chercher une qualification convaincante (3-3, 1-3) contre le Betis en 16e de finale, avait fait rire HBA.
L'attaquant avait passé plus d'un an sans jouer au PSG d'avril 2017 à la fin de son contrat à l'été 2018.
Beaucoup ont d'abord attribué la responsabilité de cette situation au technicien, qui était pourtant personnellement intervenu, quand il avait rejoint Paris, pour que Ben Arfa vienne dans la capitale.
Emery n'aurait jamais compris le talent de Ben Arfa ou n'aurait jamais su l'utiliser à bon escient et aurait "plombé" sa carrière. Il est vrai que le coach basque, même quand il était content du joueur, disait souvent: "il peut faire plus".
Mais l'épisode récent de la mise au vert "séchée" par l'attaquant avant le match de Rennes contre Marseille il y a dix jours a opportunément rappelé que le pire ennemi de la carrière d'Hatem Ben Arfa est Hatem Ben Arfa lui-même.
Échec interdit pour Emery
De nombreuses anecdotes ont filtré dans la presse sur l'attitude du joueur sous le maillot parisien, entre stage à Doha dribblé et imitations d'Emery dans le vestiaire.
Et la direction du PSG n'avait pas apprécié que Ben Arfa se plaigne directement auprès de l'émir du Qatar, propriétaire du club, que son président Nasser Al-Khelaïfi - présent à ce moment là - ne répondait pas à ses sollicitations, avait révélé le JDD.
"Il n'y a eu aucun caractère d'invective à l'égard de qui que ce soit. Hatem est arrivé avec le sourire, et il a fait comprendre à l'émir que c'était sympa de lui dire bonjour, parce que c'était plus difficile d'arriver à parler avec le président", avait commenté auprès de l'AFP son avocat, Jean-Jacques Bertrand.
Ce fut l'épisode de trop pour un joueur qui ne fut jamais vraiment dans les petits papiers d'Emery. Et qui avait la répartie cinglante. Après la fameuse "remontada" du Barça contre le PSG (4-0, 1-6), Ben Arfa a lancé, selon France Football, à son entraîneur que, même avec la meilleure équipe au monde, il ne franchirait jamais les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.
Jeudi et dans une semaine à l'Emirates Stadium, il devra déjà essayer de l'empêcher de franchir les huitièmes de finale de la Ligue Europa, une épreuve que l'Espagnol a déjà remportée à trois reprises avec le Séville FC alors que Rennes accède pour la première fois à ce stade de la compétition.
Pour le club londonien, 5e de Premier League et engagé dans une lutte domestique féroce pour un des quatre tickets qui lui permettrait de retrouver la Ligue des Champions l'an prochain, la C3 est la dernière chance de garnir son armoire à trophée cette saison.
Pour Emery, qui a succédé à l'inamovible Arsène Wenger, le défi est de taille et l'échec interdit.
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