Ce mercredi 6 mars 2019, le tribunal de commerce de Caen (Calvados) a accepté l'offre de reprise de Tecma. Basée à Fleury-sur-Orne, tout près de Caen, et employant environ 120 personnes, l'usine spécialisée dans la fabrication de machine pour le marché automobile était en redressement judiciaire depuis le mercredi 5 décembre 2018.
48 salariés sur la sellette
Sur le papier, la décision du tribunal est une bonne nouvelle. En effet, l'institution judiciaire devait trancher entre la liquidation judiciaire et le rachat. Mais pour les syndicalistes de l'entreprise, la décision a un goût amer : "Coretec va fermer toute une chaîne de l'usine, l'usinage de pièce." déplore Philippe Sauvage, délégué Force Ouvrière. Au total, ce rachat va entraîner le licenciement de 48 personnes.
Les syndicats accusent la direction
Mais au final, l'usine continuera de fonctionner, alors qu'elle était menacée de fermeture. Alors pourquoi être aussi déçu ? Philippe Sauvage répond : "Parce que c'est un grand gâchis, on nous a dit que l'usine n'est pas rentable, mais c'est faux. Nous, on pense que la direction a tout fait pour organiser cette reprise." Pour résumer, le syndicaliste accuse la direction d'avoir favorisé la reprise de Tecma par Coretec pour sauver leurs propres emplois, alors que d'autres offres sur la table ont été mises de côté. Impossible de vérifier de telles affirmations. Contactée par la rédaction de Tendance Ouest, la direction de Tecma ne souhaite faire aucun commentaire.
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