Les nouveaux mondes. C'est le titre qui a été retenu pour le prochain spectacle de Cathédrale de lumière, un rendez-vous désormais incontournable des nuits estivales rouennaises. La Métropole Rouen Normandie (MRN) avait lancé un appel d'offres pour ce spectacle qu'elle souhaitait, Armada oblige, sur les grandes épopées maritimes. Cosmo AV, qui a déjà produit les quatre premiers sons et lumières projetés sur la cathédrale, a tiré son épingle du jeu. "Il s'agit d'aventures humaines, explique José Cristiani, directeur délégué de la société. Tous ces départs vers l'ouest avec notamment Christophe Colomb et sa découverte du nouveau monde." Des explorateurs qui ne seront jamais cités mais évoqués sous forme de clins d'œil. "On va montrer des monuments précolombiens, des tatouages de Maoris d'Océanie ou des blocs de glace en rapport au pourquoi pas de Charcot."
La clé de ce spectacle pour ses créateurs : le rythme avec 14 séquences en 12 minutes. "Ce sont des montages très rapides où l'on passe de la découverte de ces paradis, aux villes sous les abysses, aux pirates, aux monstres marins et à la découverte de l'Arctique". En fil rouge, tout au long du spectacle, un équipage qui part de Rouen et qui revient à Rouen, pour boucler la boucle et coller avec l'Armada. Mais les artistes sont allés au-delà avec un détour par l'espace, "c'est tout de même l'anniversaire de la dernière grande exploration avec les 50 ans du pied sur la lune d'Armstrong."
Les chorales rouennaises impliquées
Le spectacle s'achève à Rouen dans son port avec une fin participative, comme le voulait l'appel d'offres initial. "La dernière chanson va être chantée par des chorales rouennaises, on enregistre en mai 2019", détaille José Cristiani. "C'était important que cette fin nous ancre dans la réalité du port de Rouen d'aujourd'hui", a expliqué Frédéric Sanchez, président de la MRN, séduit par le projet. La MRN s'apprête d'ailleurs à investir 700 000 euros pour renouveler le matériel de production et rester à la pointe sur le sujet.
La phase de conception s'achève donc désormais et la société entre dans la phase de fabrication pure du spectacle, avec toutes les contraintes techniques de l'exercice. "La cathédrale de Rouen, c'est de la dentelle, il faut pouvoir l'habiller avec des images qui lui vont à merveille." Au cœur des difficultés, une bataille de pirates d'une minute 20 secondes avec 10 plans. "On ne peut pas faire du pirate des Caraïbes, ça ne marcherait pas sur la cathédrale. On essaie de garder le même rythme et la même tension."
Rendez-vous le samedi 1er juin 2019 pour la première. Le spectacle sera à voir chaque soir jusqu'au 15 septembre 2019.
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