Le lundi 3 décembre 2018, la maman d'une jeune fille de 12 ans se rend au commissariat de Maromme (Seine-Maritime) pour dénoncer une agression sexuelle dont a été victime son enfant. Le jour des faits, la jeune fille se trouve dans le hall de son immeuble en attendant l'ascenseur. Un homme l'observe puis lui demande l'heure. Il la suit ensuite dans l'ascenseur dont il bloque la porte. Il entreprend alors de lui caresser la poitrine. Elle le repousse et il s'enfuit. Les faits, relatés aux policiers, les amènent à visionner l'enregistrement vidéo de l'immeuble. On y voit clairement l'agresseur. Des résidents le reconnaissent puisqu'il rend souvent visite à un ami rencontré lors d'une précédente incarcération. Benoît Lescaut, 27 ans, est interpellé et placé en garde à vue.
Un dangereux personnage
Il reconnaît son geste même s'il prétend ne se souvenir de rien tant il était alcoolisé. Il sort seulement de prison où il a passé trois ans après une condamnation pour des faits similaires. Il est d'ailleurs sous curatelle et sous traitement médicamenteux visant à une castration chimique, mais il refuse de se soigner. Il reconnaît des pulsions sexuelles depuis l'âge de 15 ans et est diagnostiqué d'une déficience intellectuelle. La partie civile dénonce "un dangereux personnage récidiviste". Le procureur de la République renchérit en déclarant que "tout confirme le comportement d'un prédateur sexuel". La défense se borne à reconnaître que "l'avenir du mis en cause réside dans un long suivi médical". Après délibération, le tribunal le reconnaît coupable des faits reprochés et le condamne à une peine de 18 mois de prison ferme et prononce son maintien en détention.
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