Avec la clôture de la chasse aux grands gibiers en Seine-Maritime, jeudi 28 février 2019, l'heure est désormais au bilan des dégâts provoqués par les sangliers. "Il y a, à peu près, l'équivalent de 500 hectares détruits", annonce Alain Durand, le président de la Fédération des chasseurs de Seine-Maritime.
Indemnisation versée par les chasseurs
Ces dégâts représentent un coût d'environ 900 000 euros : "Les cultures sont indemnisées par une aide qui vient uniquement de la fédération des chasseurs", rappelle Alain Durand. Ce coût pour la fédération regroupe "l'indemnisation aux agriculteurs, mais aussi aux experts qui viennent vérifier les dégâts, l'aménagement de clôtures électriques et les frais de fonctionnement".
Alain Durand
Ce sont particulièrement les secteurs de la vallée de Seine, de Préaux et de la forêt d'Eu qui sont touchés par ces dégâts. Des prolongations de la chasse pour le mois de mars 2019 vont d'ailleurs être demandées auprès de la préfecture par la fédération.
Prolifération des sangliers
Par rapport à l'année précédente, "les surfaces détruites ont un peu diminué, poursuit Alain Durand. Mais le coût financier en euros ne diminue pas car le coût des denrées a augmenté". Ce que regrette le président de la Fédération des chasseurs, c'est de payer pour "100 % des dégâts alors qu'on ne chasse que sur 70 % du territoire".
Il pointe ainsi des réserves naturelles où prolifèrent des sangliers qui se déplacent ensuite la nuit dans les secteurs limitrophes, engendrent de nouveaux dégâts "et ils se réfugient". Alain Durand craint aussi le développement de la peste porcine africaine (présente notamment en Belgique) si le nombre de sangliers ne diminue pas.
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