"Il a beaucoup menti", a commenté M. Trump lors d'une conférence de presse à Hanoï à l'issue de son sommet avec le leader nord-coréen Kim Jong Un.
Le président américain a cependant insisté sur le fait que son ex-avocat n'avait apporté la veille aucune preuve d'une possible collusion entre Moscou et son équipe de campagne lors de la présidentielle de 2016, laissant entendre que c'était là le point le plus important de l'audition de M. Cohen.
Ce dernier n'a effectivement pas apporté mercredi de preuve décisive d'une possible collusion mais il a parlé de ses "soupçons".
M. Trump a cependant soutenu que son ancien fidèle avait dit qu'il n'y avait pas eu de collusion.
"Et cela m'a un peu impressionné", a déclaré M. Trump à Hanoï. "Il aurait pu aller jusqu'au bout. Il est allé à 95% et pas à 100%. Le fait est qu'il n'y a pas de collusion".
"Il y a une chose au sujet de laquelle il n'a pas menti. Il a dit, pas de collusion avec le canular russe. Et je me dis que je me demande pourquoi il n'a pas non plus menti à ce sujet, comme au sujet de tout le reste", a continué le président américain.
Donald Trump n'est pas entré dans les détails des accusations proférées par M. Cohen lors de sa violente charge de plus de cinq heures.
Mais le président américain s'est plaint du fait que celle-ci survienne au moment du sommet avec Kim Jong Un.
"Je crois qu'organiser une audition bidon, l'organiser au milieu de ce très important sommet est vraiment quelque chose de terrible", a-t-il dit, réaffirmant que l'enquête sur la collusion avec la Russie était "une arnaque" relevant de la "chasse aux sorcières".
L'ex-avocat a notamment réaffirmé que c'était en complicité avec le président américain qu'il avait commis certains des délits qui le mèneront bientôt en prison.
Radié du barreau, Michael Cohen a été condamné en décembre à trois ans de prison pour parjure devant le Congrès et infraction au code électoral - des délits qu'il dit avoir commis pour protéger Donald Trump - et pour fraude fiscale. Il sera incarcéré le 6 mai.
Il a accusé le président Trump d'être "un raciste", "un escroc" et "un tricheur".
Michael Cohen a aussi avancé que M. Trump connaissait à l'avance les révélations de WikiLeaks sur sa rivale démocrate, Hillary Clinton.
L'ex-avocat a aussi dit avoir organisé le versement de 280.000 dollars lors de la campagne présidentielle à deux femmes, l'ancienne actrice pornographique Stormy Daniels et la playmate Karen McDougal, pour acheter leur silence sur leurs liaisons supposées avec le milliardaire.
A LIRE AUSSI.
Trump un "escroc", un "raciste", un "tricheur": son ex-avocat lâche tout
Accusations explosives contre Trump, son avocat dément
Dénucléarisation ? Trump et Kim dans le vif du sujet à Hanoï
L'enquête russe s'accélère, un ex-proche de Trump accepte de coopérer
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.