Le Caen TTC (Calvados) peut avoir le sourire à tout point de vue cette saison. Alors qu'il est en phase de monter en Pro A à moins d'un gros retournement de situation (s'il gagne les deux prochains matchs, la montée est comptablement assurée), et qu'il a aussi enregistré la venue de Stéphane Ouaiche pour la saison prochaine, il disposera d'une nouvelle salle d'ici juillet 2020.
Un accueil plus professionnel
"L'architecte a été retenu, c'est le même que pour la salle Hidalgo à Colombelles", indique Aristide Olivier, adjoint aux sports à la Ville de Caen. Aux prémices de la réflexion du chantier, la nouvelle salle sera construite dans le quartier Saint-Jean Eudes, plus précisément au niveau de la Rue Basse le long du Canal de Caen. "On a choisi ce lieu car c'était une zone blanche en terme d'équipement sportif. La salle représente un budget de 4,2 millions d'euros financé par la ville de Caen", poursuit-il.
Les travaux débuteront à l'automne 2019 pour une livraison environ un an plus tard. Après huit ans d'échange de balle à la salle Rufa du stade Hélitas, le Caen TTC va pouvoir bénéficier d'un équipement flambant neuf. Il disposera d'une capacité d'accueil de 500 places assises en tribunes dont des petites loges au pied de la table. Elle comprendra des bureaux, une salle de musculation, un écran géant mais surtout un espace VIP "qui nous permettra d'accueillir dignement nos partenaires avant, pendant et après les matchs", indique Bertrand Arcil, président du club. "On espère encore être en Pro A lors de notre entrée dans cette salle", ambitionne-t-il alors que la montée n'est pas totalement actée.
Une salle partagée
Et si le club phare du département dans le monde du ping peut se réjouir de ce futur équipement, il est bien conscient qu'il ne lui est pas strictement dédié. Celui-ci sera partagé avec le club du Caen Handball qui nécessite des créneaux pour son école de handball, notamment les jeunes du pôle espoir. "L'idée était de regrouper toutes les activités du Caen handball sur un seul site alors qu'elles sont sur 7 ou 8 sites aujourd'hui", indique Aristide Olivier. "Le gymnase sera aussi utilisé pour les scolaires".
Un partage qui pourrait aussi faire le malheur des autres, notamment du club de football de l'ASPTT Caen qui verra peut-être le terrain d'entraînement disparaître. "C'est en grande réflexion. Peut-être qu'ils garderont un demi-terrain ou si ce n'est pas le cas, peut-être qu'il faudra changer l'éclaire du terrain de Victor Vinde. Pour l'instant rien est ficelé mais on étudie le cas", conclut l'élu.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.