Le mouvement a mobilisé. Ils étaient 28 grévistes sur 35 enseignants au collège Branly de Grand-Quevilly (Seine-Maritime), mardi 26 février 2019. Les enseignants protestent contre la suppression d'un poste en mathématiques prévu pour la rentrée de septembre 2019 et l'augmentation du nombre d'heures supplémentaire de 50 %. Selon eux, "l'inspection académique a massivement recours aux heures supplémentaires pour gérer la pénurie des moyens pour l'enseignement". Mardi, trois professeurs et une représentante des parents d'élèves ont été reçus par le directeur académique adjoint et lui ont symboliquement remis une trentaine de lettres individuelles de refus de ces heures supplémentaires.
Des réponses en juin
"On a été entendu mais les réponses ne nous ont pas satisfaits puisqu'ils ne se sont engagés à rien", a expliqué Julien Berthier, professeur d'anglais à l'issue de cette audience à l'inspection académique. "Ils ont cherché à noyer le poisson", confirme Katia Varin, représentante des parents d'élèves en éludant le problème et en renvoyant les arbitrages au mois de juin. Pas d'engagement donc sur les heures supplémentaires, ni sur la suppression du poste en mathématiques. Trois heures qui étaient consacrées aux élèves en ULIS (des classes pour les élèves qui présentent des troubles des fonctions cognitives ou mentales) et qui devaient être supprimées ont été tout de même rendues à l'établissement.
"On ne peut pas attendre le mois de juin", a expliqué Olaf Van Aken, un autre professeur après le rendez-vous. Les enseignants réfléchissent déjà à de prochaines actions, dont une réunion à destination des parents le 18 mars.
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