"Cela me rappelle la pratique religieuse cruelle, répandue par le passé dans certaines cultures, qui consistait à offrir des êtres humains – spécialement des enfants - en sacrifice dans les rites païens", a déclaré le pape.
Le souverain pontife argentin a beaucoup insisté aussi sur la présence du "mal", en estimant que le clergé coupable de tels faits devenait "un instrument de Satan".
"L'inhumanité du phénomène au niveau mondial devient encore plus grave et plus scandaleuse dans l'Église, parce qu'en contradiction avec son autorité morale et sa crédibilité éthique. La personne consacrée, choisie par Dieu pour guider les âmes vers le salut, se laisse asservir par sa propre fragilité humaine, ou sa propre maladie, devenant ainsi un instrument de Satan", a-t-il martelé.
"Dans les abus, nous voyons la main du mal qui n'épargne même pas l'innocence des enfants", a-t-il ajouté.
Ce discours très attendu a consacré un long développement aux statistiques disponibles sur les abus sexuels perpétrés dans le monde dans toutes les sphères de la société, notamment dans les familles, les écoles et les milieux sportifs. "Nous sommes, donc, devant un problème universel et transversal qui, malheureusement, existe presque partout", a insisté le pape.
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