D'une série plutôt flatteuse à une autre moins glorieuse, il n'y a qu'un pas que le HAC a malheureusement franchi. Il y a une semaine encore, c'est son invincibilité longue de neuf matchs (trois victoires et six nuls) que l'on mettait volontiers en exergue. Aujourd'hui, ce sont plutôt ses cinq rencontres d'affilée sans victoire, toutes compétitions confondues, que l'on pointe du doigt. Certes, les chiffres et les stats ne valent que par l'interprétation qu'on veut bien leur donner, mais tout de même : cela fait un mois maintenant que les Havrais n'ont pas remporté le moindre match. Depuis leur dernier succès en date face au Red Star (1-0), le lundi 21 janvier 2019, les Ciel et Marine se sont fait humilier en Coupe de France à Vitré (3-0), puis ils ont enchaîné avec trois résultats nuls (contre Clermont, Brest et Orléans), avant de sombrer face à Nancy (0-2) au Stade Océane, vendredi 15 février 2019.
Un flop que le coach Oswald Tanchot n'a toujours pas digéré. " Mentalement, on a très mal abordé le match. Quel que soit l'adversaire en face, en rentrant dans le match comme on l'a fait, on était une équipe vulnérable. On n'était pas assez agressif, il n'y avait pas de mouvement, trop peu de qualité technique. Sur 16 tirs, on n'en a cadré que trois. C'est très largement insuffisant. On a fait un travail de débriefing plus long et plus profond que d'habitude. On avait besoin de se parler, de comprendre, d'avoir des explications après ce match très négatif, surtout en première période. Maintenant, on doit trouver les moyens de repartir sur quelque chose de plus vertueux. "
" On est capable de le refaire "
Pour tenter de se convaincre que rien n'est encore perdu, il suffit de se remémorer le film de la saison passée. Souvenez-vous, c'était le vendredi 30 mars 2018. QRM s'imposait au Stade Océane (0-2), provoquant l'ire des supporters, dont une partie d'entre eux avait envahi le terrain au coup de sifflet final. Qui, à ce moment-là, aurait pu imaginer que le HAC finirait le championnat en boulet de canon et réussirait à décrocher la 4e place synonyme de pré-barrage ? " Puisqu'on l'a déjà fait, on est capable de le refaire ", pense Oswald Tanchot. " Je n'ai pas à convaincre les joueurs que c'est possible, j'espère que le groupe dans son ensemble en est persuadé. Il reste encore un tiers de championnat a joué. Ce n'est pas le moment de renoncer à quoi que ce soit ou de penser que tout est figé. Il faut que tous les joueurs soient sur la même longueur d'ondes, ceux qui sont en fin de contrat, ceux qui sont sollicités, ceux qui sont à fond dans le projet, ainsi que les jeunes. Il faut que tout cela fasse une équipe, et c'est ce qu'il y a de plus dur pour un entraîneur. Les joueurs ont beaucoup de respect les uns envers les autres, mais il faut que ce respect débouche sur quelque chose de plus intéressant sur le terrain. " Et vite, car le temps commence sérieusement à presser. Le match à Troyes, que le HAC, 6e, devance d'un point, n'est peut-être pas celui de la dernière chance, mais il est certain que le vaincu aura bien du mal à s'en relever. N'est-ce pas, Oswald Tanchot ? " Mon rôle n'est pas de survendre ou de donner un caractère dramatique à un match avant de le jouer. Ce n'est pas en pensant à l'issue qui pourrait être négative que l'on prépare un match, mais en essayant de concentrer tout le monde sur les moyens de le gagner. "
Troyes - HAC, 26e journée de Ligue 2, vendredi 22 février 2019 à 20 heures.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.