Une application pour ne plus avoir à chercher où aller trinquer ? C'est ce qu'ont imaginé trois étudiants à Caen (Calvados), dont deux en école d'ingénieur à l'ENSI Caen et une à l'Ecole de Management de Normandie (EM Normandie) depuis septembre 2018. Dans le cadre de leurs études, ils étaient amenés à inventer un projet de A à Z avec deux aspects : d'un côté, les algorithmes et l'ingénieurie et d'un autre côté, le plan commercial, l'étude du marché et le business plan en fonction de leur spécialité.
Une application pour une soirée parfaite
"Je travaille dans un bar à Caen à côté de mes études et au fil des rencontres, je me rends compte que certains ont du mal à attirer des clients et à trouver d'autres moyens de communication que les réseaux sociaux comme Facebook et Instagram, explique Laura Bidaut, 23 ans et étudiante à l'EM Normandie. Ça me passionne de permettre aussi aux clients de ne pas perdre de temps et d'être sûrs de passer une bonne soirée". De là est né le projet de l'application "Bar2B". Et concrètement, qu'en est-il ? Une seule application du même style a été inventée en France, du côté de Lille : Plivéo. Celle-ci permet de géolocaliser ses amis en plus d'afficher les affluences.
Pour Laura, ce n'est pas tout à fait similaire : "Sur Bar2B, on a une carte qui nous géolocalise et qui affiche les affluences en temps réel des bars ou boîtes de nuit. On pourra choisir en fonction des informations sur le prix moyen des consommations, le type d'ambiance, les services proposés. Certains établissements refusent d'être sur l'application car le bouche-à-oreille leur suffit".
Un manque de moyens pour passer à l'opérationnel
Le 8 février dernier, le projet avait été présenté devant un jury de professionnels dans le cadre de l'Orange Innovation Academy. Un concept numérique innovant qui avait été apprécié et que la jeune femme souhaiterait enfin mettre en œuvre. Seul hic : un budget conséquent pour monter sa propre entreprise. Elle espère, d'ici septembre 2019 pouvoir le développer à Caen, un territoire auquel elle est attachée et où le vivier de jeunes est intéressant.
Laura Bidaut : "Ca représente un budget de 100 000€"
"Je suis à Caen depuis six ans et bien que je sois partie à l'étranger entre-temps, je suis revenue ici à chaque fois, je suis attachée à cette ville. Je suis toujours autant motivée pour continuer le projet et monter l'entreprise mais le budget est un élément qui me stoppe pour le moment".
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