Ils ont 18 et 19 ans, Sarah Le Ny et Noah Flechelles sont depuis 10 heures dans le hall de la gare de Caen (Calvados), ce mercredi 20 février.
Des étudiants recrutés
C'est précisément la junior entreprise de Science Po Paris qui les a missionnés. L'Etat a contracté avec cette entreprise pour animer les stands de proximité. "La junior entreprise nous a recrutés. Enfin on a envoyé notre CV et on a répondu à un petit questionnaire" explique Sarah. Elle-même est en première année à Science Po Le Havre, un campus délocalisé de Science Po Paris. Ensuite le parcours a été simple: "nous avons eu deux heures de formation via skype par l'équipe du grand débat, l'équipe formée par le gouvernement". Un brieffing rapide pour avoir la bonne attitude, garder une certaine neutralité et savoir accueillir les Français.
Un petit job dont le salaire n'est pas fixé
Les motivations de ces jeunes? Pour Sarah et Noah c'est avant tout la perspective d'un petit boulot avec un salaire à la clef. "Vous êtes bien payés j'espère!" lance un homme en passant par là. "Heu oui...enfin, on ne sait pas encore quel sera le salaire... Ce sera certainement un salaire d'hôtesse pour des journées de 8h", répond Sarah.
Pour Noah, l'objectif est aussi de rencontrer des Français d'horizons divers "on est un peu dans notre bulle, nous étudiants et puis... chacun en fait. Je voulais aller à la rencontre des populations".
Pour ces étudiants, ce job est pris sur un temps de cours: "L'école ne valide pas cela, pour les professeurs nous sommes absents et comme nous travaillons pour une entreprise, nous ne sommes pas excusés. C'est à nos risques et périls" confie Noah.
Bilan mitigé
Les animateurs de ces stands ont des contrats de 48h. "Nous étions à Saint-Lô hier" précise Noah. La participation est visiblement mitigée. "Une quarantaine de personnes hier dans la journée, surtout des retraités" explique Sarah et de préciser "A Saint-Lo c'était mieux qu'ici. Nous étions dans un bureau de poste. Dans les gares les gens passent, ils n'ont pas le temps".
Il est également possible de participer en ligne: le grand débat
"Certains ne restent que 5 minutes"
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