Le lundi 27 juillet 2015, lors de l'audience qui l'a vu condamné, à Rouen (Seine-Maritime), à une lourde peine de prison ferme, le prévenu sort de ses gonds. Il assène à l'encontre de la présidente de la juridiction des propos ironiques et menaçants, faisant une allusion admirative envers un terroriste médiatiquement connu.
Devant les années de prison qui lui sont infligées, il persiste dans son raisonnement en affirmant qu'une condamnation à de la prison ferme endurcit l'homme et peut l'amener, une fois libéré, à commettre des actes gravissimes. "Si c'est un remède, il est inutile", dit-il.
Un point de vue indéfendable
Questionné sur ce point de vue difficilement défendable, il répond par une diatribe particulièrement argumentée que ses propos ne constituaient absolument pas une menace, mais une observation qu'il souhaitait faire partager. Pour le procureur de la République, "un comportement donnant quitus aux actes terroristes les plus graves est inadmissible".
La défense, quant à elle, s'indigne devant l'interprétation que la cour peut faire de ces propos qui sont injustement qualifiés de menaces alors qu'ils n'étaient que "l'expression d'un ressenti". À l'issue de ses délibérations à l'audience du vendredi 15 février 2019, le tribunal décide de le relaxer des faits qui lui sont reprochés.
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