Une enquête préliminaire avait été ouverte dimanche pour "injure publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion". Ces injures ont suscité une vague de condamnations par l'ensemble de la classe politique.
Le suspect, un vendeur de téléphones du Bas-Rhin, est l'homme le plus visible sur les vidéos de l'altercation diffusées samedi, a indiqué une source policière.
Selon une source proche du dossier, il s'est rendu à une convocation des enquêteurs.
"Espèce de sioniste", "grosse merde", "elle est à nous, la France", avait notamment proféré cet homme, vêtu d'un gilet jaune, en s'adressant au philosophe et académicien, qui n'a pas porté plainte.
La France a connu récemment une multiplication d'actes antisémites. Mardi, 96 tombes ont été découvertes profanées dans un cimetière juif alsacien.
Un rassemblement contre l'antisémitisme s'est tenu mardi partout en France, notamment place de la République à Paris où des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer ces actes.
Une cinquantaine de partis, associations, mouvements avaient appelé à faire front commun contre l'antisémitisme, à l'initiative du premier secrétaire du PS Olivier Faure.
A LIRE AUSSI.
Condamnations unanimes après le bond des actes antisémites
Macron promet des actes "forts" après la profanation d'un cimetière juif alsacien
Alsace: "environ 80 sépultures" d'un cimetière juif profanées à Quatzenheim
Les actes antisémites ont bondi, en 2018, les institutions juives réclament des moyens spécifiques
Aude: au moins deux morts dans une prise d'otages, l'assaillant se réclame de l'EI
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.