. Un défi
"On prépare ce match avec beaucoup de motivation, vu mon jeune âge c'est un match un peu rêvé. On est conscient du défi qui nous est imposé mais on est très motivé pour le relever", lance le milieu lyonnais Houssem Aouar, 20 ans. Pour faire aussi bien que ses prédécesseurs ?
En 2010, avec le très critiqué Claude Puel comme entraîneur, l'OL avait atteint les demi-finales, battu par le Bayern Munich (0-0, 3-0) non sans avoir, au passage, barré la route au prestigieux Real Madrid au même stade des 8es de finale (1-0, 1-1).
C'est la quatrième fois que l'Olympique lyonnais affronte le club catalan, qu'il n'a jamais battu. La dernière fois, le Barça s'était qualifié pour les quarts de finale en 2008-2009 (1-1, 5-2).
A l'époque, Aouar avait dix ans. "C'est vrai que petit, on a pas mal regardé ces grandes équipes là. Pour l'instant, ce sera le plus grand match de ma jeune carrière mais il ne va pas falloir non plus se laisser bercer par l'engouement médiatique".
. Les superlatifs d'Aulas
"Mardi, nous allons vivre une soirée exceptionnelle, un match que nous avons toujours rêvé de pouvoir faire", confie le président Jean-Michel Aulas évoquant les records (médias, spectateurs, hospitalités, recette estimée à 5 millions d'euros) pour le Groupama Stadium, bâti pour recevoir ce type d'événements.
"La rencontre sera suivi par des millions et des millions de téléspectateurs", s'enflamme-t-il.
Au plan sportif, l'emblématique dirigeant en espère "une surmotivation collective".
"Nous allons nous préparer comme des fous pour essayer d'exister mardi soir. Tous les joueurs ont une envie incroyable de jouer ce match", dit-il encore, en rappelant que "le PSG a montré la voie contre Manchester".
. Fekir absent, Denayer incertain
Pour cette rencontre, Lyon devra se passer de son maître à jouer, Nabil Fekir, suspendu. Un handicap, car l'international français a marqué à chaque fois dans les grands matches (contre Manchester City, Shakhtar Donetsk, PSG..). "Nabil va beaucoup nous manquer" acquiesce Aouar, pressenti pour le remplacer au coeur du jeu. Et de dédramatiser: "On a pas mal de grands joueurs dans l'équipe avec assez d'expérience pour prendre le relais".
Autres problèmes, comme l'a admis Bruno Genesio à la veille du match, "on a encore des incertitudes concernant Jason Denayer et Tanguy Ndombélé", tous deux blessés.
Les deux joueurs figurent toutefois dans le groupe des 19 joueurs convoqués pour le match. Bonne nouvelle ? Il le faut car sans eux, ni Fekir, l'Olympique lyonnais serait vraiment affaibli.
. Memphis en question
En l'absence de Fekir, la performance de Memphis Depay, qui espère un jour être recruté par un grand club du niveau du Barça, sera certainement essentielle devant.
Mais le Néerlandais, remplaçant vendredi contre Guingamp et qui n'a joué qu'un quart d'heure, pour une performance indigne, avant de quitter très rapidement le stade en boudant, n'a plus marqué depuis son doublé contre l'En-Avant, le 10 novembre.
Il devra hisser son niveau tant pour son intérêt personnel que celui du collectif.
. Ne pas avoir peur
Jusqu'à présent, les joueurs de Lyon affichent leur détermination à l'image du défenseur Marcelo qui a affirmé à l'AFP "que l'OL ne doit pas avoir peur et montrer (son) football".
Même si il y a un quintuple Ballon d'Or nommé Lionel Messi en face ? "C'est un génie du foot", commente le coach lyonnais Bruno Genesio, qui a sa petite idée face à lui: "Le marquage individuel face à Messi est pour moi obsolète. A un moment donné, il trouvera la solution. Le fait d'avoir de la densité autour de lui, cela peut réduire son influence".
. Aucun complexe
Genesio, régulièrement stigmatisé ou moqué, a aussi assuré lors d'un questions-réponses avec des supporters "qu'il se sentait capable de rivaliser des entraîneurs tels Ernesto Valverde ou Diego Simeone", entraîneurs du Barça et de l'Atlético Madrid.
Car Lyon a prouvé sa capacité à se hisser au niveau des meilleurs en s'imposant sur le terrain de Manchester City (2-1) en C1 avant de concéder le résultat nul au retour (2-2) mais aussi en prenant le meilleur sur le Paris Saint-Germain (2-1) en L1.
Ce sera l'exemple à suivre mardi pour au moins rêver jusqu'au 13 mars.
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