"La Monf" a battu en finale du tournoi néerlandais le Suisse Stan Wawrinka, ex-N.3 mondial, 6-3, 1-6, 6-2 en 1 h 44 min pour soulever le 8e trophée de sa carrière. Et occupera lundi son meilleur classement depuis août 2017.
42e joueur mondial à la fin de l'été dernier, Monfils, après un abandon au 2e tour à l'US Open, semblait refaire surface depuis octobre dernier, en témoignaient un finale à Anvers puis un quart de finale à Vienne.
Le déclic s'est produit la semaine dernière à Sofia, où il atteint les demi-finales en dominant en quarts le Grec Stefanos Tsitipas, récent demi-finaliste à l'Open d'Australie.
A Rotterdam, Monfils a su déjouer les pièges d'un tableau difficile: il a dû d'abord écarter au 1er tour le Belge David Goffin (21e mondial), et s'arracher en demi-finales pour battre le jeune Russe Daniil Medvedev (16e mondial), son tombeur huit jours plus tôt en demi-finales dans la capitale bulgare.
Il a bien débuté sa finale, en faisant le break à 1-1 pour mener rapidement 4 jeux à 1 et remporter la première manche en 36 minutes sur une volée de revers dans le filet de Wawrinka.
Monfils à l'usure
Scénario inverse dans la seconde, où Wawrinka a breaké d'entrée pour s'échapper 4 jeux à 0 avant d'égaliser à un set partout.
Monfils a ensuite mieux tenu l'échange dans le set décisif face à un coriace Wawrinka dont la place de finaliste, sa première depuis mai 2017 à Genève, va lui faire faire un bond au classement ATP où il va passer de la 68e à la 41e place.
Ayant bénéficié d'une invitation des organisateurs à Rotterdam, où son classement au début du tournoi ne lui permettait pas de rentrer directement dans le tableau final, Wawrinka n'a battu que des joueurs mieux classés que lui: l'Allemand Philipp Kohlschreiber (32e mondial), les Canadiens Milos Raonic (14e) et Denis Shapovalov (25e) et le Japonais Kei Nishikori (7e).
Opéré d'un genou pendant l'été 2017, le vainqueur de trois titres du Grand Chelem, qui aura 34 ans au mois de mars, avait été éloigné des courts pendant six mois. Depuis son retour à la compétition en janvier 2018 à l'Open d'Australie, il a mis du temps à retrouver le rythme.
Sa brillante semaine dans la ville néerlandaise, où la finale a opposé deux joueurs non têtes de série pour la première fois depuis 2008, devrait lui redonner pleinement confiance.
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