"Nous appelons aujourd'hui l'Union européenne à prendre ses responsabilités au nom de la liberté et de reconnaître Juan Guaido comme le seul président légitime du Venezuela", a-t-il dit, à la conférence de sécurité de Munich, réunion du gratin sécuritaire mondial.
Il a une nouvelle fois martelé au nom des Etats-Unis que le chef de l'Etat Nicolas Maduro "doit partir", l'accusant d'affamer sa propre population.
De nombreux Etats de l'UE -- comme la France, l'Espagne ou l'Allemagne -- ont déjà reconnu, dans la foulée de Washington, le président du parlement vénézuélien comme président intérimaire. Pour eux, le refus du dirigeant d'organiser une présidentielle anticipée justifie cette prise de position.
Mais d'autres, Italie en tête, soutiennent M. Maduro, que Washington considère comme un "dictateur". Enfin, des pays comme l'Autriche, à la vision plus légaliste, jugent que l'UE n'a pas à reconnaître un gouvernement ou un autre dans un pays étranger.
Ces divisions ont illustré une nouvelle fois la difficulté qu'a l'UE à parler d'une seule voix dans les grands dossiers internationaux.
Les propos de M. Pence sur le Venezuela s'ajoutent aux sources de tensions américano-européennes croissantes depuis que Donald Trump est à la Maison Blanche.
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