La gendarmerie s'intéresse de près aux propos publiés sur Facebook par les deux prévenus. Exerçant en effet une surveillance régulière des échanges et publications diverses sur les réseaux sociaux, ils ont découvert le samedi 1er décembre 2018 les commentaires des deux prévenus agissant depuis leur domicile à Saint Martin aux Arbres (Seine-Maritime). Ce sont en réalité des menaces, insultes et appel au crime à l'encontre de la police auxquels ces deux-là se sont livrés dans le contexte de soutien au mouvement des gilets jaunes. Ils ont ainsi incité leurs lecteurs à mettre le feu à une gendarmerie et à "tirer sur les flics" par arme à feu, détenue en l'occurrence chez l'un d'entre eux lors d'une perquisition à son domicile.
"C'était pour rire"
Interpellés et placés en garde à vue, ils sont étonnés par les proportions qu'a pris leur acte et déclarent à la barre qu'ils ne voulaient pas faire de mal, "c'était pour rire", disent-ils et restent indifférents au réquisitoire du Procureur de la République qui cherche à leur faire comprendre la portée de leur acte en déclarant : "ces menaces sont sciemment exprimées". Faisant état du caractère confidentiel des conversations entre membres d'un réseau social, la défense considère que les propos "ne constituent pas un délit". À l'audience de ce jour mercredi 13 février 2019, le Tribunal les reconnaît coupables des faits reprochés et condamne l'un d'entre eux à une peine de quatre mois de prison assortis du sursis et le second à six mois de prison avec sursis.
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