Entre novembre et décembre 2017, deux patientes du CHU de Caen se plaignent des comportements déplacés du même aide-soignant qui travaille dans le service de neurochirurgie, un homme âgé d'une cinquantaine d'années. La plainte d'une autre femme, classée sans suite en 2015, ressurgit également.
"Il a simplement agi
par empathie"
Au tribunal correctionnel de Caen, le 9 juillet 2018, l'aide-soignant répondait d'agression sexuelle sur une personne vulnérable, une jeune femme de 22 ans. Une deuxième victime est une femme de 54 ans. Toutes deux racontent leur terreur que l'homme ne revienne les agresser à leur domicile. En effet, l'homme qui a accès à leur dossier médical, peut connaître leurs coordonnées personnelles. Depuis le premier procès, le prévenu a été licencié. En appel à Caen le 8 février, la défense plaide la relaxe : "il a simplement agi par empathie". La cour le condamne à trois mois de prison avec sursis, comme en première instance, et à indemniser chaque victime de 2 800 euros, avec interdiction d'exercer sa profession cinq ans durant. En revanche, par rapport à la première instance, sa peine figure à son casier judiciaire consultable par un employeur et il a été inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
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