Lyon, qui restait sur trois victoires en L1, a donc été arrêté net dans sa course à la deuxième place, directement qualificative pour la prochaine Ligue des champions. Les hommes de Bruno Genesio pointent désormais à six points de Lille, vainqueur plus tôt à Guingamp (2-0).
Cela ne va pas plaire au président Aulas. Car le modèle économique de son club est basé sur la Ligue des champions chaque année. Ses joueurs avaient-il déjà la tête à leur 8e de finale aller de Ligue des champions dans une dizaine de jours à Barcelone ? Il doit y avoir un peu de ça. Mais surtout, les Gones sont tombés contre des Niçois altruistes et revanchards.
Avec 37 points au compteur, les hommes de Patrick Vieira sont 7e, mais à la même hauteur que Montpellier (4e), Saint-Etienne (5e) et Marseille (6), devant eux à la différence de buts.
Après l'humiliation lilloise du week-end dernier, les Niçois avaient beaucoup à se faire pardonner. Le capitaine Dante l'a vite compris et son jeu long a failli être décisif d'entrée.
De son camp, le "CommanDante", comme l'appellent ses supporteurs, ouvre sur Ganago, lequel en vitesse pure se joue de Denayer et Dubois avant de buter sur un très bon Lopes, déjà dans son match (1re).
Les premières minutes sont niçoises. Efficaces dans leur pressing Walter et Ganago chipent même le ballon à Ndombélé plein axe. Mais le jeune avant-centre niçois, surpris de sa position, tergiverse (6e).
Les tauliers lyonnais décident alors de prendre les choses en main. Très proche de son avant-centre Dembélé, Fekir donne l'exemple par sa capacité à presser haut et à offrir des solutions.
Les vagues d'attaques lyonnaises sont de plus en plus régulières et obligent le gardien niçois Benitez à être aussi attentif que son homologue adverse. Sa claquette sur la tête de Marcelo est un modèle (16e). Sa parade sur la reprise de Traoré est encore plus impressionnante (26e).
Lyon pousse. Nice souffre. Herelle, toujours à l'arrache, se jette devant Depay (27e). Mais le Gym tient. Et parvient même à lancer quelques contres. Celui de Ganago se termine par une frappe non cadrée (44e).
A la pause, rien n'est fait. Pourtant, la question que tout le monde se pose est: jusqu'à quand les Niçois tiendront-il ? D'ailleurs, rapidement, le jeu se cantonne dans le camp des Aiglons. Benitez est encore présent (50e). Le coup-franc de Depay passe de peu à côté (54e). Sarr dévie la tentative de Traoré (57e).
Le roseau niçois plie. Mais sur l'une des rares opportunités des Aiglons, Ganago, dans la surface, est clairement bousculé par Ndombélé (66e). Pourtant, l'arbitre M. Lesage laisse jouer. Et il faut l'intervention de la VAR pour valider le penalty.
Walter se charge de le transformer d'une frappe parfaitement croisée du gauche (1-0, 69e). Comme à l'aller, où le Gym l'avait emporté 1-0 grâce à Saint-Maximin (51e) après avoir été complétement dominé, Tameze et ses collègues sont proches de l'exploit.
Vieira, lui, reste serein. Comme toujours. Il est le phare dans la tempête. Il permet même aux jeunes Pelican et Wade d'effectuer leurs grands débuts en L1. Il faut dire aussi qu'il a un grand Benitez dans les buts de son équipe, comme sur l'ultime tentative de Depay (80e).
Résultats de la 24e journée de la Ligue 1 de football:
vendredi
Dijon - Marseille 1 - 2
samedi
Paris SG - Bordeaux 1 - 0
Amiens - Caen 1 - 0
Strasbourg - Angers 1 - 2
dimanche
Nantes - Nîmes 2 - 4
Montpellier - Monaco 2 - 2
Toulouse - Reims 1 - 1
Guingamp - Lille 0 - 2
Rennes - Saint-Etienne 3 - 0
Nice - Lyon 1 - 0
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