Le tout nouveau capitaine de l'équipe de France, Julien Benneteau, a vécu une première journée idéale sur la chaise. Même si un avantage de 2-0 le samedi ne prédispose jamais avec certitude du résultat final, il n'y a pas grand chose de mauvais à retenir de cette journée pour les Bleues.
L'exil a visiblement des vertus. Celui de Caroline Garcia a duré plus de deux ans. Elle n'avait plus enfilé le maillot bleu depuis novembre 2016 et la défaite en finale face à la République tchèque. Sa décision de se mettre en retrait des Bleues juste après avait plongé l'équipe de France dans un psychodrame de près de deux ans qui semble être enfin clos, ou du moins presque anecdotique après ces victoires.
Certes le match de la Lyonnaise, 19e mondiale, face à Alison Van Uytvanck, la N.2 belge, située 30 places derrière elle au classement, n'a pas atteint des sommets tennistiques. Mais au final la N.1 française a assuré l'essentiel pour son come-back.
Accrochée, bien gênée par le service de Van Uytvanck, Caroline Garcia, malgré une belle collection de fautes directes, a eu le mérite de ne jamais se désunir et de ne pas s'affoler après la perte du deuxième set. La Belge s'est elle en revanche totalement affaissée dans le 3e set, facilitant la tâche de Garcia. Une victoire en trois sets (7-6 (2), 4-6, 6-2) qui signe le meilleur résultat de la saison pour la Française qui n'avait pas encore battu de top 50 cette saison.
Soulagée? "Ce n'est pas le terme que j'emploierais", a-t-elle répondu, évoquant un "match accroché contre une joueuse qui a des qualités, qui a été mieux classée".
Mais Garcia n'avait jusqu'ici engrangé que deux victoires à l'Open d'Australie face à deux joueuses classées au-delà de la 200e place. Elle avait aussi trois défaites au compteur face à des joueuses toutes moins bien classées qu'elle. Pour donner une idée de l'état de forme de la Française, il faut se rappeler qu'il y a un peu plus de dix jours, elle perdait en Thaïlande au premier tour en deux sets face à une joueuse au-delà du top 100.
Sa victoire a en tout cas mis Alizé Cornet sur de bons rails. Elle aussi n'avait plus connu cette ambiance de Fed Cup depuis longtemps, un an pour être précis, en raison de sa suspension, finalement invalidée par l'ITF, pour trois no-shows.
La Française, 51e mondiale, a livré un match extrêmement solide face à la N.1 belge Elise Mertens. Le match s'est essentiellement joué dans le premier set, extrêmement serré, où Alizé Cornet, bien aidée par deux double-fautes très mal senties de la Belge à 6-5, a fait la différence dans le tie-break. Le deuxième s'est presque résumé à une formalité (7-6, 6-2).
Cornet et Garcia ont donc parfaitement fêté leurs retrouvailles avec les Bleues et la Fed Cup. La N.1 française a reconnu avoir ressenti "un peu de stress, un peu de tension" avant d'entrer sur le court. "Mais c'était la même que la dernière fois où je suis rentrée en Fed Cup. Il n'y avait rien de différent, rien de plus".
"C'est toujours agréable de rentrer sur le terrain, ça donne des frissons la Marseillaise. (...) J'étais très contente de retrouver cette ambiance-là. J'ai toujours dit que je reviendrais et que je la retrouverais", a-t-elle rappelé.
Côté ambiance, à la fin des deux rencontres, les félicitations d'usage semblent confirmer que le psychodrame qu'ont connu les Bleues a été mis de côté.
Quant aux premiers moments de Julien Benneteau sur la chaise, aucun faux pas selon Caroline Garcia. "Apparemment ça a bien marché (rires). Il a été efficace. (...) ".
Il reste donc aux Bleues à aller chercher dimanche le dernier point qui les enverra en demi-finale dans une journée qui peut encore réserver des surprises. Mais jusqu'ici tout va bien.
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