Le skieur de Tignes a terminé à neuf centièmes de Paris, et à égalité avec l'Autrichien Vincent Kriechmayr. Il est le quatrième Français à monter sur un podium aux Mondiaux en super-G après Franck Picard (3e en 1991), Gauthier de Tessières (2e en 2013) et Adrien Théaux (3e en 2015).
Clarey était arrivé à Are avec le plein de confiance, avec notamment une deuxième place il y a dix jours à Kitzbühel dans le super-G, la discipline d'instinct du ski alpin.
"J'ai le coeur qui palpite à 1000 à l'heure. C'est tellement serré que ça peut vite basculer. J'étais tellement hors du coup un moment en super-G et maintenant je suis sur le podium mondial, c'est incroyable", a expliqué le skieur de Tignes au micro d'Eurosport.
Il avait quelques regrets sur la partie finale de la course, où il a fait quelques erreurs qui lui ont peut-être coûté le titre mondial.
Clarey a vécu une saison olympique 2018 très compliquée, avec à l'esprit le décès de son équipier David Poisson à l'entraînement en novembre 2017. Mais il a retrouvé son ski cet hiver, avec six places dans le top 10 dans les disciplines de vitesse.
"C'est un contre-coup de la saison horrible que l'on a vécue l'an dernier, avec David, que j'ai eue dans la tête tout le temps, que j'ai encore aujourd'hui. Je skie en relativisant beaucoup de choses, dans l'idée de me refaire plaisir", a-t-il ajouté.
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