La victime se rend au commissariat de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) le 7 avril 2018 pour déposer plainte à l'encontre de son mari pour violences conjugales. Celles-ci apparaissent déjà en 2014 mais semblent être relativisées par la victime jusqu'au 1er septembre 2017, date à laquelle les bousculades, violences verbales et coups de pied reprennent. Quand elle tente de le calmer, il reste menaçant. La victime prend alors le soin de fournir aux enquêteurs un certificat médical confirmant les hématomes. Quelque temps après le dépôt de plainte, les violences continuent et les coups de poing s'accumulent. Cette fois, elle obtient une incapacité temporaire de travail de 12 jours et décide d'entamer une procédure de divorce.
Une attitude contradictoire
Finalement, la victime retire sa plainte. Le prévenu, lors de son audition, reconnaît les coups portés mais affirme qu'ils sont réciproques. Au moment de l'audience devant le tribunal correctionnel de Rouen, lundi 4 février 2019, le couple semble s'être réconcilié après un voyage. La victime assure vouloir poursuivre la vie commune. À la barre, le prévenu déclare que "les disputes ont généré la violence". Le ministère public retient que "la violence semble acceptée par le couple". Après délibération, le tribunal déclare le prévenu coupable et le condamne à six mois de prison avec sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de 18 mois.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.