Mardi 5 février 2019 aura été une journée de mobilisation au Groupe hospitalier du Havre (Seine-Maritime). Les syndicats appelaient l'ensemble des employés à la mobilisation. Ils parlent d'un véritable malaise, parlant de conditions de vie et de travail dégradées. Parmi les points noirs soulevés : la psychiatrie, les urgences, la maternité et la gastro-entérologie.
Plusieurs services sous tension
Après le mouvement de 2018 à l'hôpital psychiatrique Pierre Janet, des difficultés seraient toujours présentes.
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La maternité de l'hôpital Monod est source d'inquiétude. Avec plus de 3 000 accouchements par an, six lits viennent d'être supprimés. L'objectif est de privilégier des sorties rapides pour les mamans.
Le service gastro-entérologie serait complètement saturé, selon les syndicats. Une unité supplémentaire vient d'être ouverte mais du personnel d'autres services doit y travailler.
Aux urgences de l'hôpital Monod, le malaise est particulièrement palpable. C'est le manque d'effectif qui est pointé du doigt. Une réunion en sous-préfecture du Havre est prévue mardi soir.
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Moins de 5 % de grévistes selon la direction
Un point de rassemblement a été positionné à l'entrée de l'hôpital Monod, ce mardi 5 février 2019. Les employés avaient l'occasion d'apporter leur soutien tout au long de la journée. Il y a eu jusqu'à 150 personnes en fin de matinée, les personnels ne pouvant pas arrêter le travail.
La direction du Groupe hospitalier indique que le taux de mobilisation de l'ensemble du personnel est de 4,82 %.
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