C'était le 26 juillet 2016 à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Le père Jacques Hamel était assassiné dans son église.
Un peu moins d'un an plus tard, le 13 avril 2017 s'ouvrait le procès de béatification du père Jacques Hamel, conduit par le père Paul Vigouroux en tant que postulateur. Un délai exceptionnellement court après la mort qui a été accordé par le Pape François, alors que la procédure commence habituellement minimum cinq ans après la mort. Premier argument pour cette béatification, le fait que le père Jacques Hamel soit mort en martyr selon le critère de l'Église catholique, c'est-à-dire qu'il a "subi la mort pour sa foi en Jésus Christ".
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Fin de l'enquête diocésaine
Le procès en béatification se déroule en deux phases : l'enquête diocésaine et l'examen de la cause à Rome.
C'est cette première phase de l'enquête diocésaine qui s'achève. Elle regroupe des témoignages spontanés de fidèles. Une cinquantaine de personnes ont aussi été convoquées pour avoir été des témoins directs de sa mort ou l'avoir côtoyé de près.
L'archevêque de Rouen, Dominique Lebrun, l'a annoncé, vendredi 1er février 2019, la clôture de l'enquête officielle aura lieu le samedi 9 mars 2019 à l'archevêché de Rouen. "Au cours de cette ultime session diocésaine, après les prestations de serments des officiers de l'enquête, le dossier sera mis sous scellé pour être amené à la Congrégation pour la cause des saints du Saint-Siège à Rome", précise le communiqué de l'archevêché.
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