Cette demande concerne les voyageurs ayant prévu de prendre le train jeudi entre Paris et les régions Bretagne, Pays-de-la-Loire et le Sud-Ouest de la France. La SNCF les invite à reporter leur voyage "à demain" vendredi.
Par ailleurs, tous les TGV du Sud-Ouest (Tours, La Rochelle, Poitiers, Bordeaux et au-delà) ont été transférés dans l'après-midi sur la gare de Paris Austerlitz, à une demi-heure de là. La ligne de bus 91 est renforcée entre les deux gares.
Tous les trains Ouigo ou tous les autres TGV à destination de la Bretagne et des Pays-de-la-Loire "demeurent départ et arrivée Paris Montparnasse", a précisé un porte-parole.
Le trafic TGV était perturbé depuis jeudi matin avec des retards allant jusqu'à 4 heures.
Un incident électrique est d'abord survenu à 08H45 en Gare de Paris Montparnasse. Il a entraîné une interruption des circulations sur deux voies.
L'alimentation a été rétablie un quart d'heure plus tard. Mais, alors que le trafic était déjà désorganisé par l'incident, des voyageurs d'un train régional venant de Dreux (Eure-et-Loir) sont descendus d'un train arrêté en pleine voie, entraînant l'immobilisation de toutes les circulations à proximité pour des raisons de sécurité.
En outre, de nouveaux problèmes électriques sont apparus à la mi-journée. "On a encore des alimentations électriques qui disjonctent", a expliqué à l'AFP un porte-parole de la SNCF.
"Ca redémarre depuis le début d'après-midi, mais on a beaucoup de trains à faire passer, des trains qui étaient en arrêt, en attente, dans les gares du Mans, Laval, Angers, Sablé-sur-Sarthe, à Nantes aussi, et là on ne peut plus envoyer d'autres trains pour l'instant, tant que ceux qui sont à droite, à gauche ne sont pas arrivés à bon port, d'où un certain nombre de suppressions", a ajouté une porte-parole dans les Pays-de-la-Loire.
Quatrième grande panne
"L'objectif c'est surtout d'acheminer les gens qui sont arrêtés dans les différentes gares", a-t-elle insisté.
Beaucoup de monde patientait calmement dans le froid sur les quais de la gare Montparnasse en milieu d'après-midi, a observé un journaliste de l'AFP sur place. Il a constaté de nombreux retards affichés allant de 40 minutes à 4 heures.
Des annonces faisaient régulièrement le point sur la situation, tandis que des "gilets rouges" (des volontaires SNCF) et des agents de la gare portant des gilets jaunes renseignaient les voyageurs. Expliquant, par exemple, comment rejoindre Austerlitz.
Vers 15H00, le train de 13H41 vers Nantes a été annoncé voie 22, provoquant un grand mouvement de foule sur le quai transversal, qui a croisé le mouvement en sens inverse causé par l'annonce du prochain départ du Ouigo de 12H14 vers Rennes.
Quatre énormes chariots contenant des sandwichs et de petites bouteilles ont été apportés dans le hall, les voyageurs étant invités à se servir au passage.
"C'est affolant, affolant, affolant", soupirait en levant les yeux Yveline Bayard, une retraitée de 56 ans en partance pour Nantes.
"J'ai reçu un texto on m'a dit +débrouillez-vous, vous serez remboursée, mais débrouillez-vous+", soupirait-elle en montrant sur son écran de téléphone le message de la SNCF indiquant "Nous ne sommes pas en mesure de vous proposer de solution alternative de voyage".
"Comme c'est pas la première fois, on s'interroge quand même. On se demande comment c'est possible!", s'énervait-elle.
Quelques dizaines de mètres plus loin, Nolwenn Jouknand, étudiante de 22 ans, était "abattue", assise sur sa valise: "Mon train a été annulé, on me dit de prendre le 15H57 mais il a déjà 1 heure 30 de retard... Surtout qu'il fait froid"
A côté d'elle, Margaux Flirte, étudiante de 19 ans se disait "blasée": "Encore, ç'aurait été à cause de la neige! Mais là..."
La gare Montparnasse en est à sa quatrième grande panne en 18 mois.
L'incendie d'un poste électrique alimentant la gare en juillet, avait perturbé la circulation des trains pendant une semaine, un an exactement après une panne géante qui l'avait déjà totalement paralysée.
Entre ces deux incidents, un incident informatique sur un poste d'aiguillage avait mis les trains à l'arrêt.
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