Infrastructures, douaniers, policiers,... De nombreux moyens supplémentaires doivent être mis en place dans les différents ports de Normandie d'ici la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne le 29 mars prochain.
Des infrastructures provisoires
"Nous avons contacté 400 entreprises, a expliqué Fabienne Buccio, la préfète de la région Normandie, lors de ses vœux à la presse, mercredi 30 janvier 2019. Depuis plusieurs mois, nous travaillons avec les chefs d'entreprise [pour les préparer au Brexit, ndlr]."
Dans les ports de Normandie, au Havre, à Dieppe (Seine-Maritime) et à Ouistreham (Calvados), des infrastructures provisoires vont être mises en place avec la Région d'ici la fin mars. "Des ordonnances ont été mises en place pour simplifier le code des marchés pour accélérer l'installation de ces infrastructures", poursuit Fabienne Buccio. Des structures pérennes seront ensuite misent en place dans "un ou deux ans".
Fabienne Buccio
Douaniers et policiers
Si plusieurs centaines d'effectifs de douaniers supplémentaires vont être mis en place pour faire face au Brexit, les attributions précises pour la Normandie ne sont pas encore connues. De même pour la PAF, la police aux frontières.
"Dans certains ports comme celui de Dieppe, il y a des installations pour les douanes mais pas pour la PAF, explique Fabienne Buccio. Dans ce cas, les douaniers pourront faire le travail de la PAF."
Concernant les contrôles vétérinaires, "nous attendons un arbitrage au niveau du ministère de l'Agriculture", précise la préfète concernant la répartition des postes en Normandie.
• A lire aussi. Le port de Caen-Ouistreham se prépare au Brexit
Les liaisons transmanche entre la Normandie et le Royaume-Uni représentent 2,1 millions de voyageurs chaque année dont 900 000 dans le port de Caen-Ouistreham.
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