Une amie de la victime appelle la police le mercredi 14 novembre 2018 pour signaler une jeune femme violentée et menacée de mort à son appartement de Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Elle héberge à son domicile depuis quelque temps un ami démuni et sans adresse précise sinon celles de connaissances qui veulent bien lui venir en aide. Si une relation amoureuse s'est construite entre la victime et le prévenu, celui-ci vient chez son amie pour prendre quelques effets personnels car il a décidé de s'en aller. Mais, passablement énervé, la police le découvre en train de fouiller l'appartement. Appréhendé et interrogé, il dit être menacé régulièrement par la victime, à laquelle il reproche une vie dissolue, la jeune femme lui ayant demandé de ne plus colporter des ragots faussement accusateurs.
Victimisation
Un témoin, amie de la victime et présente sur les lieux, décrit le prévenu qui se laisse souvent aller à des actes violents et explique que, le jour des faits, elle l'a vu aller chercher un couteau dans la cuisine et menacer la victime de la "planter". Ce sont aussi des coups de poing que le prévenu lui a asséné, constatés par un examen médical qui relève des ecchymoses et hématomes divers. Elle se verra octroyer quatre jours d'interruption temporaire de travail. Lors d'une confrontation entre les deux parties, la victime nie farouchement avoir menacé le prévenu, et encore moins de l'avoir agressé. Pour la partie civile, il est insupportable de "prendre les faits avec autant de légèreté", tant le mis en cause insiste à la barre pour justifier sa victimisation. Le procureur de la République considère que le comportement du prévenu "n'est pas acceptable". En l'absence de défense, le tribunal le déclare coupable à l'audience du jeudi 24 janvier 2019, et le condamne à une peine de six mois de prison avec sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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