Le passif judiciaire d'Antonio Lopes Da Silva, 52 ans, est plutôt lourd puisque seize condamnations sont déjà portées à son casier judiciaire, majoritairement pour des faits d'exhibition sexuelle et de violences. Le 22 janvier 2019, il récidive alors qu'il se trouve dans un bus à Rouen (Seine-Maritime), dont il arpente le couloir le pantalon sur les chevilles et sans sous-vêtements. De nombreux usagers ont déjà changé de place à sa vue, mais il s'assoit à côté d'une jeune fille et cherche à lui parler tout en lui caressant le bras. La jeune victime se lève et avertit le chauffeur du bus qui appelle la police pour appréhender le gêneur au prochain arrêt. Amené au commissariat et entendu, les fonctionnaires lui montrent les images enregistrées par la vidéo-surveillance du bus et le somment de s'expliquer.
"Je n'ai pas de ceinture…"
Placé sous curatelle et diagnostiqué par un psychiatre à la suite de faits similaires pour lesquels il a été condamné comme souffrant de troubles du jugement, de déficience intellectuelle et d'altération du discernement, il répond naïvement : "Je n'ai pas de ceinture…" Pour le Procureur de la République, "Ces faits doivent cesser, les faits matériels sont caractérisés". Pour sa défense, "on ne peut rejeter les circonstances atténuantes pour le rendre consciemment responsable". À l'audience du vendredi 25 janvier 2019, le tribunal le déclare coupable des faits reprochés et le condamne à une peine de huit mois de prison dont quatre assortis du sursis, à une mise à l'épreuve de deux ans et prononce son maintien en détention.
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