Le prévenu est entré en contact avec les victimes par le biais de son activité professionnelle qui l'amène à encadrer des enfants d'écoles primaires de Bois-Guillaume (Seine-Maritime). Des parents ont déjà envoyé des courriers au maire de leur commune pour se plaindre du comportement plutôt ambigu du mis en cause. En effet, du 3 novembre 2011 au 29 mars 2012, celui-ci a pris l'habitude de serrer les enfants dans ses bras, de les caresser et d'exposer ses parties génitales à leurs yeux. Un père d'élève, qui a reçu les confidences de son fils, dénonce l'animateur qui se frotte à l'enfant et se laisse aller à des gestes à caractère sexuel. Un autre enfant décrit les attouchements, dont il a été victime dans les toilettes de l'école. De nombreux autres témoignages d'élèves dénoncent l'attitude de l'animateur.
Il persiste dans son obsession
Entendu par la police, il déclare : "je n'ai jamais pensé à faire du mal". Des mesures administratives ont été prises à son encontre puisqu'il a été temporairement suspendu de ses fonctions. En marge de ces faits, les enquêteurs découvrent qu'il a persisté dans son obsession par le biais d'échanges et de conversations sur les réseaux sociaux. Une enquête dans ce sens a confirmé ces faits, qualifiés de corruption de mineurs à connotation sexuelle. Pour les parties civiles, "les faits sont caractérisés et condamnables". Le procureur de la République constate qu'aux dires du prévenu, "il n'a pas vraiment pris conscience du mal fait". La défense estime que le temps a agi pour "calmer les démons du prévenu". À l'issue de ses délibérations, le tribunal le relaxe des faits de corruption de mineur mais le déclare coupable pour les faits d'agressions sexuelles et le condamne à trois ans de prison avec sursis.
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