"Leandro porte en lui les forces traditionnelles du football argentin, une combativité de tous les instants et de très belles qualités techniques. Il va beaucoup apporter à notre milieu de terrain", s'est félicité le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, au sujet de ce joueur de 24 ans recruté pour 47 millions d'euros selon les médias.
A deux semaines du choc contre Manchester United en 8e de finale aller de Ligue des champions - le 12 février à Old Trafford - c'était une nécessité pour Paris.
Entre l'entorse à la cheville gauche de Marco Verratti, la brouille du club avec le milieu Adrien Rabiot, la disparition des radars de Lassana Diarra et les dépannages plus ou moins convaincants de Marquinhos, Dani Alves et Julian Draxler, il manquait un milieu, poste clé.
L'état major qatari devait aussi absolument envoyer des ondes positives dans son environnement: Frenkie de Jong, pépite de l'Ajax pistée par Paris, a en effet choisi de rejoindre le Barça l'été prochain.
Et le ciel parisien s'est singulièrement assombri avec la blessure du crack brésilien Neymar mercredi dernier en Coupe de France contre Strasbourg. Le N.10 de la Seleçao a été touché au pied droit, à l'endroit même où il avait été opéré la saison dernière, avec plusieurs mois d'absence à la clé...
Qualité de passe
L'encadrement médical du club n'a pas encore délivré son diagnostic et le feuilleton va tenir en haleine la planète football, comme l'année dernière. Mais le pire est redouté.
La communication autour de la venue de Paredes va offrir une bouffée d'air frais. Tout le monde s'accorde sur son gros bagage technique.
"Après mes précédentes expériences en Italie et en Russie, j'ai aujourd'hui cette fantastique opportunité, non seulement de découvrir un nouveau football, mais surtout l'un des maillots les plus prestigieux du monde", expose Paredes sur les réseaux sociaux du PSG, où il pose avec le maillot N.8.
Formé à Boca Juniors - avant de rejoindre le championnat italien (AS Rome et prêt à Empoli) puis russe - il était présenté à ses débuts comme un futur Riquelme.
Après avoir réussi à s'adapter au football du vieux continent à Empoli, Paredes est rentré dans la rotation à l'AS Rome lors de la saison 2016-2017, juste derrière les habituels titulaires De Rossi, Strootman et Nainggolan, dès que l'un des trois avait besoin de souffler.
Les suiveurs du Calcio ont noté sa qualité de passe, son alternance dans le jeu court ou long ou sa capacité à se dégager avec le ballon, dans un profil plus proche de Verratti ou de l'ancien cadre parisien Thiago Motta dont il reprend d'ailleurs le numéro de maillot, que d'une sentinelle pure très puissante et ratisseuse de ballons.
Et le fair-play financier ?
En Russie, au Zenit, Paredes passe pour l'un des meilleurs joueurs du championnat, avec pour principal défaut une indiscipline chronique, comme l'illustrent ses 7 cartons jaunes et 1 rouge en 15 matchs de championnat.
Des questions entourent cependant sa venue. Combien de temps lui faudra-t-il pour s'intégrer dans un vestiaire parisien rempli de stars ? La présence de son compatriote Angel Di Maria et l'ambiance très sud-américaine du PSG avec l'Uruguayen Edinson Cavani et les Brésiliens devraient l'y aider.
Les fans parisiens n'auront sans doute pas beaucoup à attendre pour voir Paredes sur les terrains car la Ligue des champions arrive vite, une compétition dans laquelle il n'a cependant pratiquement aucune expérience (deux apparitions avec l'AS Rome en barrages).
Mais le potentiel de Paredes ne fera pas oublier les craintes autour de Neymar, mégastar achetée 222 millions d'euros au Barça il y a un an et demi.
Car c'est sur lui que Paris compte pour briser enfin son plafond de verre en Ligue des champions. Pas sur l'arrivée d'un nouveau milieu, que les dirigeants qataris devront en outre faire rentrer dans l'équation toujours complexe du fair-play financier, alors qu'une procédure vise déjà le club après ses dépenses pharaoniques de l'été 2017 pour faire venir "Ney" et Kylian Mbappé.
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