Une salle d'attente, une consultation et l'orientation vers le bon spécialiste en fonction des symptômes. Tout est conforme à la réalité, à l'exception des patients. Le lundi 28 janvier 2019, les étudiants de la faculté de médecine de Rouen (Seine-Maritime) sont tous devenus experts en "nounoursologie" pour accueillir des enfants d'écoles maternelles de la ville et leurs doudous. Pour le retour de l'opération hôpital des nounours, c'est tout l'étage d'un bâtiment qui se transforme en centre de soin pour la semaine.
Dans leurs petits carnets de santé, les enfants retrouvent les symptômes de leurs nounours et le compte-rendu de chaque spécialiste. - Aurélien Delavaud
Éliminer le syndrome de la blouse blanche
Aux admissions, les maux sont variés du nounours qui "a avalé une sucette" au mal de tête en passant par la patte cassée en tombant. Shaïna, elle, s'inquiète pour son petit ours en peluche rouge : "Je crois qu'il a une gastro et il a aussi une cicatrice, donc je vais voir le médecin." La petite fille n'est pas impressionnée, et c'est bien tout le but de cette opération. "L'intérêt c'est qu'il n'y ait plus le syndrome de la blouse blanche et que si un jour ils doivent aller à l'hôpital, ce soit normal pour eux", explique Pauline Bocquet, étudiante en troisième année et co-organisatrice.
Dans un service de radiologie adapté aux peluches ou encore dans des petits blocs opératoires reconstitués, les enfants découvrent les gestes et le matériel. Pour Pauline Joyau, l'autre organisatrice de l'événement, c'est aussi un exercice intéressant pour les futurs professionnels de la santé : "Ça permet d'apprendre à s'exprimer facilement avec les enfants, ce qui n'est pas toujours facile à faire en stage."
Avec une simple boîte en carton, les enfants comprennent le fonctionnement du scanner. - Aurélien Delavaud
De la kinésithérapie à la pharmacie, en passant par l'orthophonie et la psychomotricité, 404 enfants de 10 écoles vont venir visiter l'hôpital des nounours jusqu'à sa fermeture à la fin de la semaine.
Les petits apprennent l'utilité de l'IRM et l'importance de ne pas bouger pour ensuite pourvoir soigner leur peluche. - Aurélien Delavaud
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