A deux pas du centre ville, et du tramway, moyennant 185 000 € (via un prêt sur vingt ans à taux fixe de 4,7 %), ce célibataire de 33 ans a acheté il y a quatre ans un appartement de 70 m2, place de la Mare à Caen. Le jeu, pour lui, en valait la chandelle même si les six mois qui ont précédé l’acte de vente ont pris l’allure d’un parcours du combattant.
“Prendre son temps”
“Les démarches sont lourdes et chronophages. Banquiers, notaires, courtiers, organismes d’assurances, on ne compte plus les rendez -vous et les papiers qui s’empilent” se souvient-il. “Acheter, c’est un sacré pas à franchir. Il faut prendre son temps, beaucoup visiter, démarcher constamment, se renseigner sur les dispositions fiscales. L’enjeu est trop important pour agir à la légère”.
Quelques rues plus loin, bienvenue chez Oscar et Rosalie. Le lierre s’est frayé un chemin sur les murs et des fleurs ornent les rebords des fenêtres donnant sur la cour. Un chat trône sur le pas de la porte, qui bientôt s’entrouvre. En janvier dernier, après avoir consulté un site d’annonces de particuliers, le jeune couple trentenaire a acquis une petite maison, place Saint Sauveur. Au total, 80 m2 marqués par le temps et le charme de la pierre apparente. 200 000 €, c’est la somme déboursée et “pour y faire face, nous nous sommes endettés sur 25 ans auprès de la banque” précisent-ils.
“La stabilité financière a joué en notre faveur. Nous avons chacun un CDI et la certitude de demeurer à Caen pendant quelques années”. C’est un feu crépitant qui les attendait dans la cheminée du salon, le jour où ils ont emménagé. “Plus aucun doute alors, on a su qu’on détenait le bon trousseau de clés”!
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