Le marché immobilier en fait les frais. Le vent souffle d’en haut : la disparition du prêt à taux zéro sur l’ancien et les actuelles dispositions fiscales (rupture de la loi Scellier) rendent les investissements moins attractifs. Une tendance que s’efforce de contrer les institutions bancaires. “En facilitant les conditions d’accès au crédit”, explique M. Binet, directeur des Engagements et des Risques au Crédit Agricole de Basse Normandie.
“En 2011, nous avons octroyé 900 millions de crédit habitation, ce qui fait du Crédit Agricole le leader sur le marché de la région” indique-t-il . Et l’année 2012 va crescendo. “Nous axons les efforts vers les primo-accédants, en accompagnant les acheteurs dans leur projet”. Pour eux, au-delà de l’apport personnel de chacun, du taux d’endettement, bien d’autres éléments sont à prendre en compte : les perspectives de promotion ou le profil familial par exemple…
“Il faut penser sur le long terme et c’est notre job que d’anticiper les imprévus et apporter une solution personnalisée aux clients. Car on achète pas une maison comme on achète une paire de chaussures”, plaisante M. Binet. “C’est un engagement qui pèse son poids et nous intervenons pour apporter notre plus value d’expert”. Dans une politique de compétitivité, les institutions bancaires tendent à assouplir les crédits (en diminuant l’échéance du prêt en cas de “pépin” par exemple).
Quand au taux d’intérêt, c’est un oiseau volatil et il est bien difficile de tirer une réponse chiffrée. On le situe actuellement aux autour de 4 % sur les prêts accordés pour quinze à vingt ans.
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