L'ONG anti-nucléaire Greenpeace a revendiqué une action coup de poing menée vendredi 25 janvier 2019 sur l'usine de retraitement d'Orano (ex-Areva) La Hague.
Deux survols de drones
La direction du site indique avoir détecté l'intrusion de deux drones, vers 10h40, dans l'espace aérien de l'usine. Selon Orano, l'un des appareils a déposé un fumigène qui a dégagé de la fumée orange, visible depuis l'extérieur, sur le toit de l'une des piscines d'entreprosage.
"Le survol de ces drones n'a eu aucun impact sur la sûreté des installations et le personnel. Les autorités ont été immédiatement informées" indique Orano qui condamne le survol de son site de la Hague et annonce qu'une plainte sera déposée.
[ACTION] Des fumigènes de détresse ont été allumés par nos activistes sur un bâtiment sensible du site nucléaire Orano La Hague ☢️ #RisqueNucléaire - Plus d'infos à suivre pic.twitter.com/YkgbjvfvMf
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 25 janvier 2019
La question des piscines
Il y a deux jours, le 23 janvier, Greenpeace avait diffusé un communiqué intitulé "La Hague : l'overdose nucléaire", dénoncant l'entreposage de 10.000 tonnes de combustibles irradiés dans les piscines d'Orano La Hague, "l'équivalent de 110 coeurs de réacteur". L'ONG estime que ces installations sont "au bord de la saturation" avec seulement 7% d'espace disponible. Un chiffre qu'avait démenti Orano en décembre, indiquant que les piscines, au nombre de quatre, ne sont remplies qu'à 70%.
En 2014, plusieurs survols de drones avaient été constatés par EDF sur différents sites nucléaires français. Greenpeace avait à l'époque démenti être à l'origine de ces survols.
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