Avec le printemps qui approche, des nuées d'étourneaux migrent du sud vers le nord, où ils iront se reproduire. Plusieurs milliers d'entre eux ont eut la mauvaise idée de faire étape dans les arbres du quartier de Courteille à Alençon (Orne), avec pour conséquences pour les habitants : des nuisances sonores, mais aussi des fientes sur les trottoirs, les bâtiments et les carrosseries des voitures.
Des rapaces pour les faire fuir
Pour faire fuir les étourneaux, depuis lundi 21 janvier 2019, des spécialistes interviennent chaque jour à la tombée de la nuit. En effet, si durant la journée les nuées d'oiseaux vont se nourrir dans la campagne, c'est chaque soir entre 17h30 et 20h qu'ils reviennent trouver la lumière et la chaleur dégagée par les bâtiments, pour passer la nuit perchés dans les arbres du quartier.
Fauconnier contre les étourneaux
Rencontre avec Jean-François Brault. Il exerce un métier bien particulier : il est fauconnier. Autrement dit, éleveur de buses de Harris, qu'il utilise pour effaroucher les colonies d'étourneaux. Un travail de confiance entre l'animal et son dresseur, qui demande plusieurs années de préparation pour que la confiance s'établisse :
Jean-François Brault
Dans le quartier alençonnais, ce travail semble être un succès : au bout de quelques soirs, le calme est globalement revenu dans les arbres du quartier. A noter qu'il s'agit de déplacer les étourneaux, mais pas de les détruire, puisqu'ils se nourrissent d'insectes et contribuent à la chaîne alimentaire.
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