Partie de l'Occitanie, l'épidémie s'est quasi généralisée la semaine dernière, tandis que la Normandie reste en phase pré-épidémique. Elle a suscité plus de 5 000 passages aux urgences hospitalières contre 3 000 la semaine précédente, selon le Bulletin hebdomadaire publié mercredi.
Parmi les patients s'étant présentés aux urgences, 643 ont été hospitalisées. Ces hospitalisations concernent principalement les 75 ans ou plus (38%) et les enfants de moins de 5 ans (19%).
Plus généralement, la part des hospitalisations pour grippe ou syndrome grippal parmi les hospitalisations est de 11/1 000, en augmentation par rapport à la semaine précédente (7/1 000).
En ville, le taux de consultations pour syndrome grippal est passé de 123 pour 100 000 habitants à 214 pour 100.000, d'après le réseau de surveillance Sentinelles.
Depuis le 1er novembre, 259 cas graves de grippe ont été admis en réanimation, dont 51 la semaine dernière. Parmi eux, 20 décès ont été enregistrés, tous chez des adultes, en particulier chez des plus de 65 ans et plus (14 sur 20) .
Parmi les cas à risque dont le statut vaccinal est connu, la couverture vaccinale était de 29%, le virus grippal de type A étant encore identifié dans la grande majorité des cas (96%).
L'agence sanitaire a constaté une "légère progression" des couvertures vaccinales passée de 41,3% à 42,9% (+1,6%) pour l'ensemble des sujets à risque.
Pour augmenter cette couverture, le gouvernement a annoncé que toutes les personnes pour qui la vaccination est recommandée, soit 12 millions de gens, pourront se faire vacciner en pharmacie dès l'automne 2019.
Cette légère augmentation concerne toutes les régions de métropole avec un gain compris entre moins de 1% en Normandie (0,7% précisément) et +3% en Bretagne.
En revanche dans les départements d'Outremer, la couverture vaccinale (de 12,6%) est tirée vers le bas par la Martinique (- 0,8% avec 9,9 % de couverture vaccinale) même si la Guadeloupe et la Guyane ont des taux de vaccination des sujets à risque très inférieurs à celui de la Normandie, région la moins performante en métropole.
La prédominance des virus de types A en France métropolitaine est également observée en Europe.
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Jusqu'à ce que les parisiens viennent la contaminer !