Dans le cadre de cet accord scellé en juin dernier, le parquet réclame également contre l'attaquant portugais, transféré l'été dernier du Real Madrid à la Juventus Turin, une peine de 23 mois de prison qu'il n'aura pas à purger.
En Espagne, les peines jusqu'à deux ans de prison ne sont généralement pas appliquées aux personnes sans antécédents judiciaires.
L'audience, prévue à 09h50 (08h50 GMT), ne doit durer que quelques minutes, le temps que l'accord soit formalisé devant le juge. Ce dernier rendra sa décision formellement mardi ou dans les jours à venir, selon un porte-parole du tribunal.
Malgré sa requête, CR7 n'aura pas de traitement de faveur à son arrivée au tribunal situé dans le nord de la capitale espagnole: il ne pourra pas éviter les médias.
Les avocats du joueur avaient demandé à ce qu'il puisse entrer dans le bâtiment en voiture afin d'éviter la foule de journalistes, par mesure de sécurité.
"Malgré sa grande notoriété", il n'est pas établi que son accès au tribunal par l'escalier habituel puisse "compromettre (sa) sécurité", a jugé le président du tribunal dans une décision rendue publique lundi.
Sa demande de comparution par vidéoconférence lui a également été refusée.
Sociétés offshore
Le parquet de Madrid avait lancé ses poursuites en juin 2017 contre Ronaldo qui avait été auditionné un mois plus tard. Il avait alors assuré dans un communiqué n'avoir "jamais rien caché ni avoir eu l'intention de pratiquer l'évasion fiscale".
Le parquet accuse le quintuple ballon d'or d'avoir utilisé un montage de sociétés basées à l'étranger - aux îles Vierges britanniques et en Irlande, où les taux d'imposition sont très bas - pour éviter de payer ses impôts en Espagne sur ses "droits à l'image" entre 2011 et 2014.
Les avocats de "CR7" alléguaient pour leur part une simple différence d'interprétation sur la part de revenus imposables en Espagne.
L'accord entre le fisc espagnol et le Portugais a permis à ce dernier d'échapper à un procès coûteux en termes d'image et au terme duquel il risquait une peine plus lourde.
Comme Ronaldo, de nombreuses personnalités du ballon rond ont eu des ennuis avec le fisc espagnol comme son ancien grand rival du Barcelone, Lionel Messi. L'Argentin a été condamné en 2016 pour fraude fiscale à deux millions d'euros d'amende et une peine de 21 mois de prison commuée en une amende supplémentaire de 252.000 euros.
Accusé de viol aux Etats-Unis
Les ennuis judiciaires ne sont pas pour autant terminés pour Ronaldo après l'ouverture en octobre aux Etats-Unis d'une enquête sur les accusations portées par une ancienne mannequin américaine, affirmant qu'il l'avait violée en 2009 à Las Vegas.
La police de cette ville de l'ouest des Etats-Unis a récemment adressé une requête aux autorités italiennes pour obtenir un échantillon d'ADN du footballeur.
Ronaldo a toujours fermement nié ces accusations et dit une nouvelle fois, dans un entretien au quotidien portugais Record le 31 décembre, avoir "la conscience tranquille".
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