L'explosion qui s'est produite dans le complexe DusitD2 a été entendue depuis le bureau de l'AFP de Nairobi à plus de 5 km des lieux.
On ignorait s'il s'agissait d'un attentat comme le Kenya en a déjà connu ou d'un braquage. Un gardien de sécurité privée indiquant dans un premier temps à l'AFP qu'il s'agissait de "bandits" qu'il avait vu pénétrer dans le complexe.
Plusieurs voitures étaient en feu, dégageant d'épaisses fumées noires.
"Il y a eu une bombe et il y a beaucoup d'échange de tirs", a murmuré un homme travaillant sur place et contacté au téléphone par l'AFP.
A 16H15 (13H15 GMT), des tirs nourris étaient toujours audibles par les journalistes de l'AFP sur les lieux.
"Nous avons un incident sur Riverside Drive et les policiers ont été déployés sur place. S'il vous plaît, soyez patients", a déclaré à la presse le porte-parole de la police kényane Charles Owino.
Des ambulances de la Croix-Rouge prenaient également en charge des blessés légers tandis que de nombreuses personnes fuyaient le quartier en courant, a rapporté une autre journaliste de l'AFP.
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