S'ils l'emportent sur le pays organisateur, les Bleus auront fait un premier pas vers les demi-finales. S'ils s'inclinent, ils seront presque obligés de gagner leurs trois rencontres du deuxième tour à Cologne, où devraient les attendre l'Espagne et la Croatie.
Les Allemands ne se sont pas préparés au mieux pour ce choc. Les coéquipiers de l'ailier du Paris SG Uwe Gensheimer ont été tenus en échec par la Russie 22 à 22, mardi en gâchant une avance de trois buts dans le "money time".
Les Bleus sont donc seuls en tête du groupe A avec un point d'avance sur les Allemands et les Russes, ce qui ne change rien à la nécessité de battre ces deux équipes mardi et jeudi, avant le transfert sur le Rhin, où les résultats de Berlin seront conservés.
Les doubles champions du monde ont mis plus de temps que prévu pour se défaire de la Corée, qui présentait une équipe unifiée, sud et nord, dans la ville qui fut l'épicentre de la Guerre froide jusqu'en 1989. Les quatre "Nordistes" (sur vingt) tiennent un rôle surtout symbolique dans cette sélection.
La différence après la pause
Comme prévu, Nikola Karabatic ne figurait pas dans la liste des seize, deux jours après avoir rejoint le groupe. Rétabli plus vite que prévu d'une opération au pied, la star s'est entraînée avec l'équipe pour la première fois dimanche, mais ne sait pas encore quel rôle il tiendra dans ce Mondial.
Comme lors des victoires sur le Brésil (24-22) et sur la Serbie (32-21), les Bleus ont commencé timidement. Il a fallu attendre près de cinq minutes pour que le cadet des Karabatic, le pivot Luka, marque le premier but de la rencontre (3 au total).
Les Coréens ont fait longtemps le spectacle, soutenus par une grande partie du public allemand, avec des joueurs talentueux comme le pivot Kim Dongyung et le demi-centre Kang Ta (6 buts chacun en première période).
Les hommes de Didier Dinart étaient en avance à la pause, grâce à Timothey N'Guessan (4 buts) et Luc Abalo (4 buts) mais seulement d'une longueur (17-16) et les Asiatiques allaient encore égaliser une fois en début de seconde période.
L'écart n'est monté à trois longueurs qu'après 41 minutes sur un penalty de Kentin Mahé (6 buts au total). A ce moment-là seulement les Coréens se sont résignés à la défaite face à des Bleus bien plus solides en défense. Les Français ont alors pu dérouler, Nedim Remili s'est régalé en attaque (7 buts) et le score a enfin pris une ampleur conforme à la hiérarchie.
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