Le jeudi 10 janvier 2019, François de Rugy, le ministre de la transition écologique, et l'intersyndicale de la centrale à charbon de Cordemais (Loire-Atlantique) se sont rencontrés pour parler de l'Ecocombust (il s'agit de brûler du bois de récupération et des déchets verts au lieu du charbon). Le ministre qui avait confirmé la date de 2022 pour la fermeture des quatre centrales à charbon, a fait preuve de souplesse. " La date de 2022 n'est plus un verrou pour Cordemais. Elle devient ajustable " assure la CGT Edf Cordemais. Une information qui n'est pas passée inaperçue au Havre (Seine-Maritime). Les syndicats s'étaient mobilisés en novembre 2018 en évoquant justement cette reconversion vers l'Ecocombust.
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Jean-Paul Lecoq s'interroge
Dès le vendredi 11 janvier 2019, Jean-Paul Lecoq, député de Seine-Maritime sur le secteur du Havre, s'est interrogé. L'élu communiste parle d'annonces confuses du gouvernement. " La centrale à charbon de Cordemais, sœur jumelle de celle du Havre, serait finalement sauvée sous réserve de réussir sa transition verte ". Pour Jean-Paul Lecoq cela doit permettre de faire valoir le même droit à la centrale du Havre puisqu'elle est, elle aussi, engagée dans une reconversion écologique. " Personne ne comprendrait que le ministre de l'écologie puisse ainsi sauver sa centrale [François de Rugy est Nantais] pendant que le premier Ministre laisserait fermer celle du Havre ".
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