"Je n'ai pas changé ma préparation par rapport à la terre battue, j'ai fait une préparation normale. La question, c'était plus de voir comment réagirait mon corps après les vacances. Est-ce qu'il me permettrait de faire toutes les séances, de travailler aussi dur que je voulais ? J'ai pu le faire, j'ai même pu travailler un peu plus dur que ce que j'avais imaginé. J'en suis sorti fort", a expliqué le Suisse aux vingt couronnes record en Grand Chelem, double tenant du trophée à Melbourne.
"Je n'ai pas basé en quoi que ce soit ma préparation sur la terre battue. Je n'ai toujours pas arrêté de décision définitive à ce sujet. Ce que je peux dire, c'est que ma préparation s'est super bien passée. Ça s'est peut-être un petit peu vu déjà à la Hopman Cup", compétition par équipe mixte où il s'est imposé début janvier, a-t-il ajouté.
Début novembre à Bercy, Federer avait déclaré n'avoir "aucune idée" sur les chances du public français de le revoir à Paris à l'avenir.
"Son corps a pris la décision"
Le Suisse, qui a fêté ses 37 ans début août, n'a plus joué sur la terre battue parisienne depuis 2015. L'année suivante, il avait déclaré forfait, touché au dos. En 2017 et 2018, il avait choisi d'y renoncer pour ménager son corps et privilégier sa préparation pour Wimbledon.
Avant le coup d'envoi de l'Open d'Australie, Federer a aussi donné son sentiment sur l'annonce surprise de la retraite imminente d'Andy Murray, terrassé par sa hanche droite.
"Son corps a pris la décision malheureusement. J'étais déçu, triste et un peu choqué de savoir qu'on allait le perdre", a-t-il dit à propos du Britannique de 31 ans, ex-N.1 mondial.
"Il a gagné tout ce qu'il voulait gagner. C'est un coup dur mais (...) il peut être incroyablement fier de tout ce qu'il a accompli", a souligné le Suisse.
"On a grandi ensemble depuis les tournois juniors. Son anniversaire est une semaine avant le mien. (...) Bien sûr, le voir autant en difficultés et souffrir autant, c'est très triste et ça me fait mal en tant qu'ami de longue date, collègue et rival", a réagi à son tour le N.1 mondial Novak Djokovic.
Comme Murray contre l'Espagnol Roberto Bautista (23e), Federer entre en lice dès lundi à Melbourne, face à l'Ouzbek Denis Istomin (99e).
"Je joue du bon tennis. J'ai confiance dans le fait que mon adversaire devra probablement délivrer une bonne performance pour me battre, c'est toujours une pensée agréable", a-t-il expliqué.
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